Gâter
- Verbe à l'infinitif
Définition
- pourrir, altérer par la putréfaction
- gâcher, corrompre, abîmer
- gaspiller
- traiter avec trop d'indulgence, choyer
A la forme pronominale
- se détériorer
"gâter" dans l'encyclopédie
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GAT EMANUEL (1969- )
- Écrit par Agnès IZRINE
- 6 074 mots
En 1995, Emanuel Gat reçoit le Ballet Master Albert Gaubiers Fund du Danemark pour son œuvre, puis, en 2003, le Rosenblum Award for Performing Arts et le Hasia Levy Agron Choreography Prize. En janvier 2004, il s’installe à Kiryat Gat où il fonde sa compagnie, Emanuel Gat Dance, soutenue par le ministère de la Culture israélien et composée de douze danseurs.
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LAMBERT MICHEL (1610 env.-1696)
- Écrit par Pierre-Paul LACAS
- 3 402 mots
Sa science des doubles est remarquable (on sait que les doubles des airs d'un chant simple en lui-même sont des figures qui ajoutent plusieurs notes « qui varient et ornent le chant sans le gâter » (J.-J. Rousseau) ; les Italiens les appellent variazioni. Ses récits et ses dialogues accusent nettement le caractère dramatique qu'adoptera Lully ; les seconds apparaissent déjà comme de véritables petites scènes d'opéra, proches des premières pastorales mises en musique de Robert Cambert (1628 env.
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L'ART DE JOUIR, Julien Offray de La Mettrie Fiche de lecture
- Écrit par Raoul VANEIGEM
- 5 820 mots
Violemment opposé aux doctrines spiritualistes et ascétiques qui, en combattant cette propension, la pervertissent, il voit dans l'alliance sournoise du puritanisme et de la débauche une entreprise conjointe pour « gâter le plaisir ». Bien qu'il pressente dans la jouissance l'essence même de la vie, il n'échappe pas au paradoxe de l'hédonisme qui, dans son souci de cueillir chaque plaisir comme s'il devait être le dernier, reconnaît la prééminence de la mort et lui fait allégeance.
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JOUISSANCE
- Écrit par Raoul VANEIGEM
- 7 760 mots
Il y a là, de la terreur aux impératifs de rentabilité, bien des frustrations de nature à gâter les plaisirs. La malédiction qui n'a jamais cessé d'entraver la jouissance au fil des religions, des idées philosophiques et morales, des lois et dispositions constitutionnelles n'a sans doute pas d'autre cause.
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ELUARD PAUL (1895-1952)
- Écrit par ETIEMBLE et Claude ROY
- 14 006 mots
- 2 médias
On pressent ce qui aurait pu gâter cette œuvre, en effet, si elle n'avait pas été soutenue et transportée par l'inapaisable violence d'un perpétuel « jeune homme en colère ». Il lui arrive d'effleurer la mièvrerie, de côtoyer la puérilité et de risquer de tomber de l'innocence authentique dans l'imagerie d'Épinal de la naïveté. Mais si Eluard évite la plupart du temps ces périls, c'est parce qu'il est en même temps le témoin de la grâce d'exister et un démolisseur de ruines, un ange expérimental et un archange combattant et furieux.