Gâthâ
- Nom masculin invariant en nombre
Définition
- en religion, la partie la plus ancienne de l'Avesta zoroastrien
"gâthâ" dans l'encyclopédie
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GĀTHĀ
- Écrit par Jean VARENNE
- 2 195 mots
À ce titre, les Gāthā sont récités chaque jour dans le rituel mazdéen tel que le célèbrent les Parsis et les Guèbres. La doctrine exprimée par Zoroastre dans les Gāthā est celle d'un monothéisme rigoureux qui, probablement, faisait contraste avec le polythéisme de la religion de son temps. Le Dieu unique y est appelé Ahura Mazdāh (« le Seigneur Sage ») et Zoroastre nous le montre assisté dans sa tâche d'organisateur du monde par un Esprit Saint (Spenta Mainyu) en lutte perpétuelle contre un Esprit Malin (Angra Mainyu).
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ZARATHUSHTRA ou ZARATHUŠTRA
- Écrit par Jean VARENNE
- 3 928 mots
- 1 média
Leurs arguments se fondent, d'une part, sur la philologie (le dialecte des gāthā est aussi archaïque que celui du Rig-Veda), d'autre part, sur la comparaison avec l'Inde (les gāthā ressemblent, sur bien des points, aux hymnes védiques, qui datent à coup sûr du début du ~ IIe millénaire. Néanmoins, si l'on admet que Zarathushtra naquit dans une petite communauté archaïsante du nord-est de l'Iran, on peut s'en tenir aux dates traditionnelles.
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ZOROASTRISME
- Écrit par Jean de MENASCE
- 32 295 mots
Les Gāthā De toute la littérature avestique, les Gāthā sont les textes les mieux assurés, en raison de leur dialecte, et les plus sacrés : provenant, selon la tradition, de Zarathuštra lui-même, et lourdes d'une autorité incontestée, elles sont actuellement insérées dans le Yasna, rituel du sacrifice du haoma, dont elles constituent les chapitres (ha) 28 à 34, 43 à 51 et 53.
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AVESTA
- Écrit par Jean de MENASCE et Georges PINAULT
- 10 445 mots
Le sommaire du Dk 8 s'étend surtout sur les nask-s juridiques, et le Dk 9 sur trois commentaires gāthiques, le Sūtgar, le Varštmansr et le Bak, ce dernier étant une glose spirituelle sur les gāthā-s. Presque tous les ouvrages moyen-perses postérieurs renverront, tantôt explicitement, tantôt par la littérature même de leur traduction, à des nask-s dont l'original est perdu.
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DUALISME
- Écrit par Simone PÉTREMENT
- 33 867 mots
Ce qu'on trouve dans le plus ancien document du zoroastrisme, les Gāthā, n'est pas si net. Non seulement la symétrie y est moins parfaite, mais il n'est pas sûr que le Mauvais Esprit y soit indépendant d'Ahura Mazdāh et coéternel avec lui. Dans l'une des Gāthā, le Bon Esprit (Spenta Mainyu) et le Mauvais sont appelés « jumeaux » et sont dits « choisir » l'un la vérité, l'autre le mal.