Généralife
- Nom masculin singulier
Définition
- palais maure
"généralife" dans l'encyclopédie
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VILLAESPESA FRANCISCO (1877-1936)
- Écrit par Bernard SESÉ
- 1 066 mots
Hormis ce livre, les plus célèbres furent notamment La Musa enferma (1901, La Muse malade), El Patio de los arrayanes (1908, La Cour des myrthes), Los Remansos del crepúsculo (1911, Calmes du crépuscule), Ajimeces de ensueño (1914), Los Nocturnos del Generalife (1915), A la sombra de los cipreses (1917). Avec Rubén Darío et Manuel Machado, Villaespesa représenta auprès des lecteurs du début du siècle, dont il fut un des auteurs favoris, le modernisme le plus éclatant.
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ALHAMBRA NASRIDE (repères chronologiques)
- Écrit par Marianne BARRUCAND
- 2 170 mots
1313-1325 Ismā'īl Ier fonde le Generalife, résidence de plaisance pourvue de zones réservées aux animaux et aux cultures ; ce palais, bien que relié à l'Alhambra, pouvait fonctionner de manière indépendante. 1333-1354 Yūsuf Ier est à l'origine de la plupart des tours de l'Alhambra ou tout du moins de leur aménagement. Le Mexuar et le Cuarto Dorado, les parties officielles du palais de réception, de même que la cour des Myrtes avec son grand bassin rectangulaire, dont l'eau reflète la façade de la tour des Comares, datent de cette époque.
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GRENADE, Espagne
- Écrit par Robert FERRAS et Henri TERRASSE
- 13 983 mots
- 4 médias
De tous les jardins qui avoisinaient l'Alhambra ou qui parsemaient la vega, seul le Generalife a conservé les grandes lignes de son ordonnance primitive. Il reste un parfait exemple de ces petits mondes d'architecture, de verdures et d'eaux vives dont s'enchantaient les musulmans d'Espagne. La ville même de Grenade n'a presque rien gardé de ses monuments nasrides.
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ANDALOUSIE
- Écrit par Michel DRAIN, Marcel DURLIAT et Philippe WOLFF
- 57 089 mots
- 17 médias
Un chef-d'œuvre un peu plus ancien est constitué par le petit palais du Généralife, que les Naṣrides possédaient sur la hauteur qui avoisine l'Alhambra au nord-est. Par les qualités de son site, l'abondance de ses eaux et la richesse de sa végétation, il combine tous les attraits d'une superbe résidence d'été. Mais l'Alhambra n'était qu'une faible partie de Grenade, et dans cette métropole de l'Espagne musulmane à son déclin, dont la population était gonflée par le flot des réfugiés venus des provinces reconquises par les chrétiens, bien d'autres monuments affirmaient la survie de l'art hispano-mauresque.