Générosité
- Nom féminin singulier
Définition
- caractère d'une personne généreuse, désintéressée
- disposition à donner largement, sans compter
"générosité" dans l'encyclopédie
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MANDAT CÉLESTE
- Écrit par Jacques PONS
- 791 mots
On attendait d'un prince qu'il possède le yi (la droiture) et le ren (la générosité). S'il menait une vie immorale ou se comportait en tyran, il perdait, selon certains docteurs, le droit de gouverner, et la révolution pouvait même devenir un devoir. C'est pourquoi les historiens chinois ont beaucoup insisté sur la vie dissolue des derniers empereurs de chaque dynastie, car leur chute confirmait l'axiome confucéen : c'était le Ciel lui-même qui avait retiré son mandat à l'un pour le donner à un autre.
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CINNA CNAEUS CORNELIUS (Ier s.)
- Écrit par Joël SCHMIDT
- 905 mots
Celui-ci ne lui en tient pas rigueur et lui permet de faire carrière ; Cinna complote malgré tout contre l'empereur en l'an 4 et ce dernier, par générosité ou par mesure d'apaisement, le lave de ce crime, lui permettant même d'accéder au consulat en l'an 5. L'histoire de Cinna absous par Auguste est intéressante parce qu'elle n'est pas étrangère à la propagande menée en faveur du pouvoir impérial, dont Sénèque, précepteur de Néron, était un des plus fidèles serviteurs.
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TATUM ART (1910-1956)
- Écrit par Alain GERBER
- 1 015 mots
- 1 média
Pour tous les autres pianistes, cet éblouissant virtuose, ce musicien superbement inspiré fut et est resté un idéal difficilement accessible — de maîtrise technique (il fut le premier jazzman à pouvoir rivaliser avec les grands concertistes classiques), mais aussi de sensibilité, de fraîcheur, de finesse, d'élégance, d'originalité et de générosité mélodiques.
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DEVAMBEZ PIERRE (1903-1980)
- Écrit par Bernard HOLTZMANN
- 6 180 mots
Aussi fut-il pour tous ceux – Français et étrangers – qui bénéficièrent de sa générosité, non pas un professeur, mais un maître – « le Maître », comme on disait à sa propre manière : avec une pointe d'ironie allégeant l'attachement. Il y avait en effet du Socrate en Pierre Devambez qu'habitait cette « sagesse animée de fantaisie » où il se plaisait à reconnaître l'un des charmes du caractère grec antique et moderne : il préféra aux livres les exemples vivants, si bien que son œuvre principale, c'est bien ce bureau d'hellénisme vivant qu'il tint pendant vingt-cinq ans, y formant des générations d'archéologues.
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GUIMARD MARIE-MADELEINE (1743-1816)
- Écrit par Jane PATRIE
- 921 mots
Elle crée de nombreux « rôles dansants » dans ses deux théâtres personnels de Pantin et de la rue de la Chaussée-d'Antin, qu'elle devait à la générosité de ses admirateurs célèbres. En 1789, elle épouse l'ancien danseur et chansonnier Jean-Étienne Despréaux.