Géodésique

"géodésique" dans l'encyclopédie

• GÉODÉSIE

  • Écrit par Anny CAZENAVE et Pascal WILLIS
  • 40 209 mots
  • 3 médias

  Les mesures d'angles horizontaux réalisées pour des canevas de triangles imbriqués sont compensées, au sens des moindres carrés, pour déterminer le réseau géodésique. Le dernier réseau géodésique français établi uniquement à partir de mesures terrestres est la N.T.F. (Nouvelle Triangulation française). La mesure de distances Initialement réalisées à l'aide du fil invar (fil métallique de dilatation faible tendu entre deux trépieds distants de 24 m), les mesures de distances ont été, depuis les années 1960, effectuées par des appareils électromagnétiques ad hoc, plus faciles à mettre en œuvre.

• FULLER RICHARD BUCKMINSTER (1895-1983)

  • Écrit par François LAISNEY
  • 5 862 mots
  • 2 médias

  En 1967, Fuller atteint la consécration avec le pavillon américain à l'exposition de Montréal, d'un diamètre de 76 mètres à l'arrondi plus accentué, qui laisse prévoir un passage du dôme à la sphère géodésique. Des dimensions plus importantes étant envisageable, Fuller a même proposé de recouvrir Manhattan d'une coupole de 3,5 km de diamètre, baptisée Climatron.

• MORSE HAROLD CALVIN MARSTON (1892-1977)

  • Écrit par Jean DIEUDONNÉ
  • 5 759 mots

  Supposons, pour simplifier, M compacte et connexe ; pour tout point x ∈ M et tout vecteur tangent unitaire h0 en x0, il y a une géodésique et une seule t↦γ(h0, t) qui soit définie dans R tout entier et telle que γ(h0, 0) = x0 et que h0 soit le vecteur tangent unitaire à γ au point t = 0 ; γ (h0, t) ne dépend que du vecteur tangent th0 et on pose γ(h0, t) = exp (th0).

• PEIRCE CHARLES SANDERS (repères chronologiques)

  • Écrit par Francis WYBRANDS
  • 1 307 mots

  1861 Entre au Service géodésique des États-Unis. Il y restera jusqu’en 1891. 1867 Entre à l’American Academy of Arts and Sciences. Dix ans plus tard, il devient membre de la National Academy of Sciences. 1868 Trois articles anticartésiens. 1871-1876 Participe avec William James et des amis au Club métaphysique, à l’origine du courant pragmatiste.

• GÉOMÉTRIE DIFFÉRENTIELLE CLASSIQUE

  • Écrit par Paulette LIBERMANN
  • 38 478 mots
  • 12 médias

  On appelle géodésiques les courbes dont la courbure géodésique est nulle, c'est-à-dire dont la normale principale est normale à la surface ; les géodésiques sont définies par un système d'équations différentielles du second ordre, et on démontre que par tout point d'une surface il passe une géodésique et une seule admettant une tangente donnée. De même, par deux points M et M′ de S assez voisins passe une géodésique et une seule : la longueur de l'arc de géodésique MM′ réalise alors le minimum de la longueur des arcs joignant M à M′ (cf.