Gâteux
- Nom masculin invariant en nombre
- Adjectif masculin invariant en nombre
Définition
Employé comme adjectif
- affaibli physiquement et mentalement à cause de l'âge ou d'une maladie mentale
- stupide comme un homme âgé ou un malade
Employé comme nom
- homme affaibli physiquement et mentalement à cause de l'âge ou d'une maladie mentale
"gâteux" dans l'encyclopédie
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PANIZZA OSKAR (1853-1921)
- Écrit par Raoul VANEIGEM
- 3 445 mots
Dieu, vieillard gâteux, trône sur une chaise percée, le Christ est un jeune homme un peu demeuré, la Vierge lance des œillades à Satan, qui annonce le crépuscule des dieux et de l'humanité en propageant par le monde la peste syphilitique. Restent à redécouvrir les textes où la précision de la pensée, alliée à une grande érudition, fait justice du phénomène religieux au nom de l'individu, qui est aux yeux de Panizza le seul Dieu digne d'exister.
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HESSEL STÉPHANE (1917-2013)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 5 580 mots
- 1 média
Ils le stigmatisent en le présentant comme un « Père Noël des bonnes consciences », comme un doux rêveur, voire un vieillard gâteux. Mais Indignez-vous ! est traduit et vendu dans plus de trente-cinq pays, y compris en Espagne, où le mouvement de désobéissance civile adopte le nom des Indignados, et aux États-Unis, où il est distribué lors des manifestations du mouvement Occupy, contre les inégalités économiques et sociales.
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GÉRONTOLOGIE
- Écrit par Claude BALIER, François BOURLIÈRE, Martine DRUENNE-FERRY, Paul PAILLAT et Henri PÉQUIGNOT
- 51 150 mots
- 2 médias
D'autre part, le public ne comprend pas toujours que ces nouvelles méthodes – qui permettent de transformer radicalement le pronostic de certaines maladies et apportent aux malades un bien-être évident – comportent des risques qu'il vaut la peine de courir : il faut choisir, en effet, entre transformer un vieillard en « gâteux » en le maintenant au lit en permanence ou lui offrir un mode de vie plus humain qui risque de favoriser les fugues.
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LYRISME
- Écrit par Jamel Eddine BENCHEIKH, Jean-Pierre DIÉNY, Jean-Michel MAULPOIX, Vincent MONTEIL et René SIEFFERT
- 58 984 mots
- 2 médias
Il écrit, et le « coup d'archet » de ce quatrain est célèbre : « Je n'ai pas honte qu'on me blâme de t'aimer », annonçant ainsi le cri que poussera, au xiiie siècle, le grand poète Erâqi, amoureux d'un jeune derviche : Dans quel pays, pour quelle foi faut-il qu'on tue L'Amant, en lui disant : Toi, pourquoi m'aimes-tu ? Pour les modernes, il est difficile de ne pas trouver irrévérencieuses (d'autres diront : blasphématoires) ces apostrophes d'Omar Khayyâm : « Serais-tu ivre, par hasard, mon Dieu ? », ou même : « Es-tu un âne, ou n'es-tu qu'un gâteux sénile ? » Et que dire de cet aveu où le poète s'accepte tel qu'il est : Chacun est prisonnier de ce qu'il imagine, Mais moi, du moins, je sais ce que je suis : tant [pis ! Pourtant, la gloire d'Omar Khayyâm est surtout étrangère.