Gémir
- Verbe à l'infinitif
Définition
- se plaindre sous un poids accablant
- grincer, pour une chose (vent, volet, porte)
- exprimer sa douleur par un son plaintif
"gémir" dans l'encyclopédie
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GÉMIER FIRMIN (1869-1933)
- Écrit par Armel MARIN
- 2 491 mots
En 1903, Péguy publie dans ses Cahiers une série d'articles de Romain Rolland sous le titre : « Le théâtre du peuple, essai d'esthétique d'un théâtre nouveau ». C'est le temps de Gémier. Ancien comédien d'Antoine et de Lugné-Poe, grand animateur qui se situe entre Antoine et Copeau, il rêve, en précurseur, d'un théâtre populaire dont la réalisation sera le but de sa vie.
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ALONSO DÁMASO (1898-1990)
- Écrit par Bernard SESÉ
- 5 789 mots
/ Parfois, la nuit, je me retourne et me redresse dans cette niche, où, depuis quarante-cinq ans, je pourris, / et où je passe de longues heures à entendre gémir l'ouragan, ou aboyer les chiens, ou bien doucement s'écouler la lumière de la lune. / Et je passe de longues heures à gémir comme l'ouragan... » La guerre civile, la guerre mondiale, le chaos du monde ont changé désormais la sensibilité du poète.
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PIERRE DAMIEN saint (1007-1072)
- Écrit par André CANTIN
- 4 269 mots
Cardinal-évêque et comte d'Ostie en 1057, il ne cesse plus de gémir sous le poids des charges qui le privent de la contemplation, alors que les missions d'Église se multiplient : en 1059, à Milan, pour apaiser la révolte des patarins ; en 1063, à Cluny et Limoges, pour assurer les droits des clunisiens ; en 1069, à Francfort, auprès de Henri IV... Il traduit par des rythmes fort harmonieux, mais en termes souvent violents, bien des heurts auxquels l'expose une rare sensibilité, le plus souvent méconnue.
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VIANSSON-PONTÉ PIERRE (1920-1979)
- Écrit par Thomas FERENCZI
- 4 899 mots
] ce qui importe, plus que de gémir sur le malheur des temps, que de maudire son époque, que de tenter l'autopsie du monde fini, c'est d'essayer maintenant de comprendre quel monde commence. » Ce programme, « P.V.P. » l'avait fait sien dans sa vie comme dans son travail. Sa vie, ce fut d'abord, à vingt ans (il était né le 2 août 1920 à Clisson, Loire-Atlantique), la guerre.
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CHARITÉ
- Écrit par Michel MESLIN
- 5 593 mots
Épictète dit qu'il faut compatir, au moins en paroles, à la douleur d'autrui, voire, le cas échéant, gémir avec lui, mais pas en soi-même. Il faut se garder de toute émotion, car la compassion, précise Cicéron, peut être une source de désordre si elle n'est pas régulée par la raison qui purifie toute passion. La charité stoïcienne est donc une charité passive.