Gabelle
- Nom féminin singulier
Définition
- en histoire, impôt sur le sel sous l'Ancien Régime
- administration chargée de le toucher
Expressions autour de ce mot
- frauder la gabelle : tromper l'État, spécialement le fisc
"gabelle" dans l'encyclopédie
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GABELLE
- Écrit par Françoise MOYEN
- 1 939 mots
La disparité des régimes de gabelle entraînait évidemment une contrebande universelle et, à tous les sens du terme, populaire. Malgré la férocité des gabelous chargés de réprimer cette contrebande, les faux sauniers (vendeurs de « faux » sel) ne disparurent qu'avec la gabelle.
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BIGORRE COMTÉ DE
- Écrit par Gabriel LLOBET
- 1 235 mots
Sous l'Ancien Régime, les Bigourdans défendent leurs libertés, conservant leurs États, s'abonnant à la taille puis à la capitation, s'insurgeant au xviiie siècle contre la gabelle. Par contre, ils se plient aux servitudes communautaires rurales, comme les Béarnais avec lesquels ils ont beaucoup d'affinités. La Bigorre fit d'ailleurs partie tantôt de la généralité d'Auch, tantôt de celle de Pau.
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WEI YUAN (1794-1856)
- Écrit par Marianne BASTID
- 1 658 mots
Il analyse les causes de la crise intérieure de l'Empire, réunissant les écrits politiques et économiques de ses contemporains les plus originaux, et propose lui-même des mesures pour améliorer le rendement du tribut en riz et celui de la gabelle, et des plans de lutte contre l'inondation, qu'il applique avec succès comme sous-préfet au Jiangsu (1849-1854).
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FINANCES ORDINAIRES & FINANCES EXTRAORDINAIRES
- Écrit par Michel FRANÇOIS
- 1 833 mots
Les finances extraordinaires, levées d'abord sous forme d'aides féodales, comprirent en définitive des impôts directs (taille, puis à la fin du xviie siècle, capitation et vingtième) et des impôts indirects, aides, traites et gabelle. Elles devinrent permanentes après 1356 ; leur perception était assurée par les élus qui les affermaient, centralisée et administrée par les receveurs généraux des Finances, le contentieux en étant réservé à la Cour des aides.
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COTTEREAU JEAN, dit JEAN CHOUAN (1757-1794)
- Écrit par Jean DÉRENS
- 1 927 mots
En 1780, il fut poursuivi pour avoir d'abord rossé un nommé Marchois qu'il soupçonnait de l'avoir vendu aux gabelous, puis pour avoir tué à force de coups un agent de la gabelle. Il disparut à cette époque, peut-être engagé au régiment de Turenne sous un faux nom. Arrêté en 1785, il passe plusieurs années en prison. En 1792, à Saint-Ouen-des-Prés, non loin de Laval, il ameute les paysans lors d'une tentative d'enrôlement de volontaires, bouscule les gendarmes et constitue une bande qui va s'installer dans les bois de Misedon, pour combattre les ennemis de Dieu et du roi.