Gabonais

"gabonais" dans l'encyclopédie

• MBA LÉON (1902-1967)

  • Écrit par Encyclopædia Universalis
  • 1 722 mots

  Homme d'État gabonais, né en février 1902 à Libreville, au Congo français (auj. Gabon), mort le 28 novembre 1967 à Paris. Considéré comme un agitateur par l'administration coloniale française et exilé par cette dernière entre 1933 et 1946, Léon Mba entre en politique peu après son retour au Gabon. Élu à l'Assemblée territoriale gabonaise en 1952, il devient maire de la capitale, Libreville, en 1956.

• GABON

  • Écrit par Nicolas METEGUE N'NAH, Roland POURTIER et Encyclopædia Universalis
  • 43 289 mots
  • 4 médias

  En plus des partis et syndicats métropolitains, trois partis autochtones furent créés : le Parti démocratique gabonais (PDG) d'Emile Issembè en 1945, le Comité mixte gabonais (CMG) de Léon Mba − de retour d'exil − en 1946 et l'Union démocratique et sociale gabonaise (UDSG) de Jean-Hilaire Aubame en 1947. En 1953, le PDG et le CMG fusionnèrent pour former le Bloc démocratique gabonais (BDG) dont Paul-Marie Gondjout devint le secrétaire général, avec Léon Mba comme adjoint.

• BONGO ALBERT BERNARD puis OMAR (1935-2009)

  • Écrit par Patrick QUANTIN
  • 4 291 mots

  (Parti démocratique gabonais). Il développe alors un discours unitaire qui a pour fonction d'habiller ce que les Gabonais nomment la « géopolitique », c'est-à-dire une politique de redistribution fondée sur des considérations ethnico-régionales. L'opposition est réprimée à travers des procès politiques et certains des opposants les plus en vue sont assassinés, tel Germain Mba en 1971.

• SCHWEITZER ALBERT (1875-1965)

  • Écrit par André ENCREVÉ
  • 4 431 mots
  • 1 média

  Mais cette identité même avec leur cadre de vie traditionnel conduisait de nombreux Gabonais — qui n'auraient pas supporté le séjour dans un hôpital « normal » avec tout ce qu'il comporte de ruptures psychologiques — à accepter de se rendre à Lambaréné avec leur famille pour y être soignés.

• SASSOU NGUESSO DENIS (1943- )

  • Écrit par Patrick QUANTIN
  • 6 323 mots
  • 2 médias

  À partir de 2007, il est l'objet – au côté de ses homologues gabonais Omar Bongo et guinéen Teodoro Obiang Nguema Mbasogo – d'une action en justice intentée à Paris pour recel de détournement de fonds publics et blanchiment d'argent. La polémique qui s'ensuit sur son patrimoine immobilier en France n'affaiblit en rien son pouvoir. Ainsi, malgré le boycott de l'opposition, Sassou-Nguesso remporte une nouvelle fois le scrutin présidentiel, le 12 juillet 2009, avec plus de 78 % des voix.