Gagne-pain
- Nom masculin invariant en nombre
Définition
- ce qui fait subsister quelqu'un
"gagne-pain" dans l'encyclopédie
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BERBEROVA NINA (1901-1993)
- Écrit par Michel NIQUEUX
- 2 589 mots
- 1 média
L'écriture (et d'abord la poésie) fut une vocation, et aussi un gagne-pain, en complément du métier de journaliste dans les quotidiens russes de Paris, d'où sont issues les Chroniques de Billancourt (1929-1940) sur les petites gens de l'émigration, pittoresques ou pitoyables, et les comptes rendus d'audience de L'Affaire Kravtchenko (1949). Les récits de Nina Berberova, publiés dans des revues russes de 1927 à 1958, sont marqués, selon l'auteur lui-même, par « une certaine vivacité de l'imagination et une tentative de symbolisation ».
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BALDUS ÉDOUARD-DENIS (1813-1882)
- Écrit par Elvire PEREGO
- 2 810 mots
- 1 média
Pour tous, ce fut un moyen de subsister, pour quelques-uns le gagne-pain se transcenda en révélation et en volonté de participer à ce qui était pressenti comme une révolution visuelle. Baldus appartient à ces deux catégories : grand artiste, il fut aussi commerçant avisé et employa jusqu'à quinze opérateurs. Établi définitivement en France, il fit carrière dans la réalisation de reportages et privilégia la photographie d'architecture.
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KLÍMA LADISLAV (1878-1928)
- Écrit par Erika ABRAMS et Louis ARENILLA
- 3 181 mots
Il mena une vie qui se voulait « une déviation systématique par rapport à toute norme humaine » : vagabondages, fugue — vécue comme un inceste — avec la seconde épouse de son père, alcoolisme, gagne-pain dérisoires qualifiés de « farces pures », car il ressentait « le moindre travail social comme le comble de l'infamie ». Dans son premier écrit, un recueil d'aphorismes (Le Monde comme conscience et comme rien, 1904), Klíma superpose des échos de l'esse est percipi de Berkeley à un fond de volontarisme inspiré de Schopenhauer et de Nietzsche.
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LONDRES ALBERT (1884-1932)
- Écrit par Christine LETEINTURIER
- 2 778 mots
Mais la poésie reste son activité préférée, le journalisme n'étant encore qu'un gagne-pain. Trois nouveaux recueils paraissent entre 1908 et 1910. La Première Guerre mondiale va lui permettre de devenir reporter. D'abord correspondant de guerre du Matin, il couvre les fronts européens. En 1915, sur le refus du Matin de l'y envoyer, il part aux Dardanelles pour Le Petit Journal, rendant compte de la campagne d'Orient entre 1915 et juin 1917.
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YUAN MEI (1715-1797)
- Écrit par Yves HERVOUET
- 3 477 mots
À part un voyage de quelques mois dans le nord-ouest de la Chine, il ne quittera plus son jardin de Suzhou où il mène une vie de loisir dans la dignité, avec ses écrits comme gagne-pain. Ses revenus sont suffisants pour lui permettre d'entretenir une grande famille et de recevoir largement ses amis. Il est entouré également de disciples avides de recevoir ses conseils.