Gaillarde
- Nom féminin singulier
- Adjectif féminin singulier
Définition
Employé comme adjectif
- pleine d'allégresse et de vivacité
- robuste de constitution, vigoureuse
- (vieilli) grisée, un peu libre
Employé comme nom
- femme robuste de constitution, vigoureuse
- en botanique, plante herbacée ornementale (gaillardie)
- ancienne danse à trois temps (gaillardia)
"gaillarde" dans l'encyclopédie
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GAILLARDE
- Écrit par Pierre-Paul LACAS
- 973 mots
- 1 média
On appelle pas de gaillarde, un assemblé se composant d'un pas marché et d'un pas tombé. Enfin, la gaillarde est aussi un air à trois temps, gai, de tempo modéré, modèle unique sur lequel furent dansées les gaillardes du xvie siècle.
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Gaillarde «Lord Salisbury», GIBBONS (Orlando)
- Écrit par Alain FÉRON
- 2 207 mots
Forme - Gaillarde La gaillarde, d'origine paysanne, devient à la Renaissance une danse de cour. Vive et enjouée, caractérisée par un rythme à trois temps, elle succède généralement à une pavane, danse plus lente et au caractère plus grave, avec laquelle elle forme un contraste apprécié. Esthétique Avec Thomas Morley, William Byrd et Giles Farnaby, Orlando Gibbons appartient à cette école anglaise de virginalistes qui, abandonnant le jeu à trois doigts, inventent la technique moderne de jeu sur cet instrument à clavier en exploitant gammes, arpèges, traits de virtuosité, notes répétées, passage du pouce.
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CHÂTEAU-GAILLARD SIÈGE DE (1203-1204)
- Écrit par Xavier HÉLARY
- 1 598 mots
Construit en 1197-1198 par Richard Cœur de Lion, roi d'Angleterre et duc de Normandie, en guerre contre le roi de France Philippe II Auguste, Château-Gaillard surplombe Les Andelys sur la Seine, verrouillant l'accès à Rouen. Défendu par une bastille avancée ou châtelet et par une double enceinte, le formidable donjon, construit selon les techniques les plus modernes de l'époque, était réputé imprenable.
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SUITE, musique
- Écrit par Roger BLANCHARD
- 5 752 mots
- 1 média
Mais le couple traditionnel au xvie siècle est constitué par la pavane et la gaillarde. La pavane, d'origine italienne, tire son nom de la ville de Padoue (padovana). C'est la danse noble, par excellence. La gaillarde, par contraste, danse alerte à trois temps, fournit aux jeunes cavaliers l'occasion d'éblouir leurs partenaires par leur agilité. L'étiquette veut d'ailleurs que les bals de Cour s'ouvrent par une danse solennelle, à laquelle succède la danse vive réservée aux plus jeunes seigneurs et damoiselles.
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COURANTE, danse
- Écrit par Pierre-Paul LACAS
- 530 mots
Basse-danse (glissée, non sautée) à trois temps, proche de la saltarelle et de la gaillarde, la courante apparaît au xvie siècle. Au xviie siècle, elle constitue un mouvement essentiel de la suite instrumentale classique où elle vient souvent après l'allemande, à laquelle elle emprunte parfois le thème. Dans sa forme française, elle est à 3/2 alternant avec 6/4, dans un tempo modéré, avec une anacrouse courte et un mouvement coulant ; en Italie, elle est à 3/4 ou 3/8 et à tempo rapide.