Gaillardement
- Adverbe
Définition
- d'une façon gaillarde, avec allégresse et vivacité
"gaillardement" dans l'encyclopédie
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GAILLARDE
- Écrit par Pierre-Paul LACAS
- 973 mots
- 1 média
Danse qui apparaît en Lombardie à la fin du xve siècle. De 1550 à 1650 — époque de la gaillarde, selon C. Sachs —, elle fut fort répandue. En 1529, on la dansait déjà à Paris et, en 1541, en Angleterre. Elle aurait été primitivement dénommée en France romane ou romanesque. Succédant toujours à la pavane, c'était une danse sautée, vigoureuse, sur une mesure ternaire rapide, à cinq pas (en général) ; son caractère gai et exubérant l'opposait à la pavane, binaire et grave.
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CHÂTEAU-GAILLARD SIÈGE DE (1203-1204)
- Écrit par Xavier HÉLARY
- 1 598 mots
Construit en 1197-1198 par Richard Cœur de Lion, roi d'Angleterre et duc de Normandie, en guerre contre le roi de France Philippe II Auguste, Château-Gaillard surplombe Les Andelys sur la Seine, verrouillant l'accès à Rouen. Défendu par une bastille avancée ou châtelet et par une double enceinte, le formidable donjon, construit selon les techniques les plus modernes de l'époque, était réputé imprenable.
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Gaillarde «Lord Salisbury», GIBBONS (Orlando)
- Écrit par Alain FÉRON
- 2 207 mots
Auteur Membre d'une famille illustre de musiciens anglais, Orlando Gibbons occupe, de 1605 à sa mort, le poste prestigieux d'organiste de la chapelle du roi Jacques Ier. En 1625, il organise les solennités qui entourent les funérailles de Jacques Ier et prépare les festivités organisées pour accueillir Henriette Marie de France, future reine d'Angleterre.
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SUMMERSPACE (M. Cunningham)
- Écrit par Jean-Claude DIÉNIS
- 952 mots
Plus importante figure de la danse postmoderne américaine, en rupture avec Martha Graham et les pionniers de la première moitié du xxe siècle, Cunningham – qui entretiendra par la suite une abondante collaboration avec le compositeur John Cage – pose dans Summerspace les jalons d'une danse qui déjoue gaillardement les pièges du frontal et de la symétrie.
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BELLI GIUSEPPE GIOACHINO (1791-1863)
- Écrit par Francis DARBOUSSET
- 5 648 mots
» Or la plèbe est ignorante et grossière : elle se querelle, mange, boit, fait l'amour devant nous, gaillardement. Elle est misérable, souffre et se plaint. Naïve et malicieuse, superstitieuse et fanfaronne, badaude et malveillante, gobeuse et dénonciatrice, elle a la langue bien pendue : entrée en littérature par la grâce d'un Belli soucieux de réalisme, elle en dit de toutes les couleurs, avec une verve drue où appeler un chat un chat est un pâle euphémisme.