Gaillardise
- Nom féminin singulier
Définition
- gaieté un peu vive
- propos un peu libre
"gaillardise" dans l'encyclopédie
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LIVRE DE BON AMOUR, Juan Ruiz Fiche de lecture
- Écrit par Bernard SESÉ
- 4 276 mots
» Cet avertissement autorise de joyeuses volte-face : louanges à la Vierge, conseils de sagesse, prêches de vertu, réprimandes à Don Amour, contrastent, en effet, avec des récits à la gaillardise endiablée. Après la célébration, pleine de fraîcheur, des Joies de la Vierge Marie, viennent les aventures et les amours de l'archiprêtre de Hita, qui font l'objet de plusieurs péripéties, suivies de fables ou de commentaires moraux.
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CIVISME
- Écrit par Bernard GUILLEMAIN
- 25 892 mots
Un siècle plus tard, Machiavel subordonne les vertus et les tares des citoyens à la gaillardise et à la corruption sociale, mais la relation n'est pas symétrique ; Guichardin oppose avec un humour noir à un modèle d'intégration isocratique l'action dissolvante du particolare, des passions et des intérêts individuels ; il construit le modèle d'un incivisme sans antonyme ; la dimension morale s'efface devant le conflit du social et du psychologique.
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BELGIQUE Lettres françaises
- Écrit par Marc QUAGHEBEUR et Robert VIVIER
- 96 212 mots
- 5 médias
Animée par Théodore Koenig, la revue Phantomas parvient ainsi à offrir à nombre de talents le lieu où publier textes ou aphorismes que leur gaillardise verbale éliminait d'office des circuits officiels. Edda de Jacques Lacomblez ou Temps mêlés du pataphysicien André Blavier, cet ami de Queneau, constituent des initiatives, plus individuelles que celle des « types en or » ; destinées surmonter l'impasse formelle des années 1950 que ne remettent pas en cause des écrivains engagés tels Paron ou Scheinert.
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ÉROTISME
- Écrit par Frédérique DEVAUX, René MILHAU, Jean-Jacques PAUVERT, Mario PRAZ et Jean SÉMOLUÉ
- 108 753 mots
- 7 médias
Goltzius), ajoutèrent à ces thèmes une note de gaillardise, l'école de Fontainebleau un traitement voluptueux. Certains thèmes tirés des homélies, qui avaient déjà été des lieux communs au Moyen Âge, tels la vanité des choses humaines et le triomphe de la Mort, fournirent un prétexte à des compositions où l'érotisme s'allie au macabre. Au commencement du xvie siècle, Hans Baldung Grien et Niklaus Manuel Deutsch montrent la Mort qui embrasse une jeune femme, avec un avant-goût du vampirisme qui fascinera les romantiques.