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Gallicanisme

  • Nom masculin singulier

Définition

  1. ensemble des principes de l'Église gallicane
  2. attachement à ces principes

"gallicanisme" dans l'encyclopédie

  • GALLICANISME

    • Écrit par Jean DELUMEAU
    • 20 362 mots

    Gallicanisme et ultramontanisme aux XVIe et XVIIe siècles Au xvie et au xviie siècle, le gallicanisme parlementaire, tout comme le gallicanisme ecclésiastique, appuya souvent la politique religieuse de la royauté, notamment au moment de l'affaire de la régale. Toutefois, il garda sa coloration propre et, à plusieurs reprises, s'opposa à la volonté du souverain.

  • SYLLABUS, en bref

    • Écrit par Jean-Urbain COMBY
    • 1 082 mots
    • 1 média

    Sous la pression de plusieurs évêques, Pie IX réagit dans deux documents du 8 décembre 1864 : l'encyclique Quanta cura condamne le rationalisme, le gallicanisme, le socialisme, le libéralisme, etc. À l'encyclique, le pape joint un catalogue (Syllabus) de quatre-vingts propositions condamnées. La dernière proposition semble impliquer le refus de toute la société moderne.

  • FÉBRONIANISME

    • Écrit par Bernard ROUSSEL
    • 4 287 mots

    Stimulé par le richérisme et le jansénisme, apparenté en un certain sens au gallicanisme et au joséphisme, le fébronianisme se développa dans l'Église catholique des pays germaniques à la suite de la publication, en 1763, d'un traité intitulé De statu Ecclesiae et legitima potestate Romani pontificis, liber singularis ad reuniendos dissidentes in religione christianos compositus.

  • RELIGION Religion et État

    • Écrit par Louis de NAUROIS
    • 46 484 mots

    C'est d'une part la théocratie ou le cléricalisme, d'autre part le libéralisme, enfin le gallicanisme. L'État non confessionnel ne saurait évidemment, par définition, être institutionnellement théocratique ou clérical, puisqu'il ne donne investiture officielle à aucune Église ; mais il peut, tout comme l'État confessionnel, opter, soit pour le libéralisme, soit pour le gallicanisme.

  • PASQUIER ÉTIENNE (1529-1615)

    • Écrit par Jean-Yves POUILLOUX
    • 2 280 mots

    Alors que la première génération des humanistes mettait toute son éloquence à glorifier l'Antiquité et à déprécier les tentatives littéraires des auteurs français, Pasquier s'attache à faire l'apologie de la France : langue qui vaut bien le latin et bien mieux que l'italien, dit-il ; passé qui la fait l'égale des plus grands empires passés ; Église qui a su résister à l'emprise de la Réforme et à l'impérialisme pontifical (défense du gallicanisme) ; constitution politique qui se caractérise par une complémentarité harmonieuse entre un pouvoir royal et un parlementarisme modéré.

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