Gallicisme
- Nom masculin singulier
Définition
- en linguistique, construction propre à la langue française
"gallicisme" dans l'encyclopédie
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DARÍO RUBÉN (1867-1916)
- Écrit par Sylvia MOLLOY
- 5 842 mots
En 1888, il publie au Chili Azul, qui lui vaut la reconnaissance du grand public et celle des écrivains espagnols : Juan Valera l'accueille comme le poète du « gallicisme mental ». En 1893, il accomplit enfin le voyage dont il rêve. À Paris, il rend visite à ses idoles : Gourmont, Moréas et surtout Verlaine qu'il appellera « père et maître magique » dans son Responso (Répons).
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MODERNISMO
- Écrit par Michel BERVEILLER
- 9 961 mots
Le « gallicisme mental » confessé par Darío n'est guère moins notable chez des poètes légèrement postérieurs, tels que l'Argentin Leopoldo Lugones et l'Uruguayen Julio Herrera y Reissig – avec une prédilection, chez le premier, pour les parnassiens et pour Jules Laforgue ; chez le second, pour Arthur Rimbaud et les symbolistes. De nouvelles formes Les premières générations d'écrivains qui s'étaient succédé en Amérique hispanique depuis l'indépendance avaient maintes fois affirmé leur volonté de se soustraire à la tutelle linguistique et littéraire de l'Espagne mais n'en restaient pas moins tributaires de la tradition académique et rhétorique de la Péninsule.
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SCIENCES HUMAINES
- Écrit par Edmond ORTIGUES
- 56 497 mots
- 2 médias
Curieusement, ce gallicisme ne recouvre pas tout le champ des sciences de l'homme. Par exemple, il exclut l'histoire ; il inclut au moins partiellement certaines sciences naturelles telles que la psychophysiologie, mais en exclut d'autres telles que l'anthropologie physique (dans ce cas, c'est, au contraire, le musée de l'Homme qui dépend administrativement du Muséum d'histoire naturelle).
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SYMBOLISME Littérature
- Écrit par Pierre CITTI
- 65 218 mots
- 4 médias
« Symbolisme » revêt couramment deux acceptions dans l'histoire de la littérature : d'une part, enseigne adoptée par des poètes de langue française en 1886, il désigne formes et formules de l'invention littéraire pendant une dizaine d'années. Ses valeurs esthétiques, comme le montre Michel Décaudin dans La Crise des valeurs symbolistes, sont mises en cause en France dès le début de la décennie suivante par quelques-uns de leurs initiateurs mêmes.