Gallomanie
- Nom féminin singulier
Définition
- admiration excessive de la nation française
"gallomanie" dans l'encyclopédie
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FONVIZINE DENIS IVANOVITCH (1745-1792)
- Écrit par Alexandre BOURMEYSTER
- 739 mots
Il traduit Voltaire, Terrasson, publie des satires dans la revue Le Causeur et compose une comédie, Le Brigadier (Brigadir, 1769), satire de la gallomanie en Russie. Il voyage en Europe, écrit des Lettres de France. En 1782, il achève Le Dadais (Nedorosl'), une comédie satirique sur l'éducation des jeunes nobles (une mère possessive et ignorante, un fils stupide et gâté).
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ODOÏEVSKI VLADIMIR FEDOROVITCH (1804-1869)
- Écrit par Alexandre BOURMEYSTER
- 949 mots
Cousin d'Alexandre Ivanovitch Odoïevski, disciple de Schelling, Vladimir Fedorovitch Odoïevski publie avec le futur décembriste Küchelbecker l'almanach Mnémosyne pour diffuser les conceptions esthétiques allemandes et lutter contre la gallomanie. Apolitique, il anime avec Venevitinov le cercle des Ljubomudry (« amants de la sagesse », soit, en vieux slave, philosophes), dont on retrouve l'atmosphère dans son insolite recueil Les Nuits russes (Russkie noči) : dans une suite de nouvelles disposées en Nuits sont illustrées des conceptions métaphysiques, religieuses, politiques, scientifiques, esthétiques, qui sont ensuite discutées par des interlocuteurs symboliques.
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ALLEMAGNE (Histoire) Allemagne moderne et contemporaine
- Écrit par Michel EUDE et Alfred GROSSER
- 147 853 mots
- 39 médias
Gallomanie et gallophobie coexistent dans l'Allemagne du xviie siècle finissant et du xviiie siècle. On sait le succès des modes françaises chez les princes, les gens de cour, et même dans certains milieux de la bourgeoisie. Mais la France ne fournit pas seulement aux princes des architectes et des décorateurs : le gouvernement du roi leur verse avec constance des subsides qui lui permettent de mener, dans les affaires allemandes, une politique profitable aux intérêts français.