Gammagraphie
- Nom féminin singulier
Définition
- en médecine, radiographie effectuée au moyen des rayons gamma
"gammagraphie" dans l'encyclopédie
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RADIUM
- Écrit par Georges BOUISSIÈRES
- 12 806 mots
- 1 média
Le radium a été très utilisé comme source de rayonnement γ en curiethérapie et en gammagraphie. Émetteur α, il a servi à préparer des peintures lumineuses ; pour cela, il était incorporé à du sulfure de zinc phosphorescent. Le mélange intime d'un sel de radium avec de la poudre de béryllium constitue une source de neutrons. Mais, dans la plupart de ces applications, le radium est maintenant remplacé par des radioéléments artificiels moins coûteux et, pour certains usages, moins dangereux.
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IMAGERIE MÉDICALE
- Écrit par Maurice LAVAL-JEANTET
- 26 971 mots
- 31 médias
Scintigraphie ou gammagraphie Après injection dans l'organisme d'un traceur radioactif émetteur γ ou X, un détecteur (gammacaméra) permet d'obtenir une image de l'organe sur lequel le traceur s'est fixé. L'image scintigraphique a une résolution spatiale médiocre (de 2 à 5 mm), mais apporte de précieux renseignements fonctionnels, en particulier lorsqu'on réalise des successions d'images qui renseignent sur la cinétique du traceur (scintigraphie dynamique).
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MÉTALLOGRAPHIE Essais non destructifs
- Écrit par Louis BEAUJARD, Gérard LABBE et Jack MANNENC
- 37 192 mots
- 4 médias
Les rayonnements de très courte longueur d'onde, rayons X et rayons γ, dont la faible absorption par la matière est la principale qualité utilisée ici, interviennent dans la radiographie ou la gammagraphie [cf. x (rayons)]. Par ailleurs, du fait que la longueur d'onde des rayons X est du même ordre de grandeur que les distances interatomiques des états condensés (solides, liquides), les effets d'interférence qui en résultent sont mis à profit pour étudier la structure fine de la matière, dans la radiocristallographie.
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NEUROLOGIE
- Écrit par Raymond HOUDART, Hubert MAMO, Jean MÉTELLUS et Encyclopædia Universalis
- 166 418 mots
- 8 médias
Entré dans la langue française aux environs de 1690 sous la forme, aujourd'hui caduque, de « névrologie », le terme de neurologie, utilisé à partir de 1732 pour désigner la branche de la médecine qui étudie l'anatomie, la physiologie et la pathologie du système nerveux – et principalement du cerveau –, reçut sa consécration officielle de Jean Martin Charcot lorsqu'il fonda en 1880 les Archives de neurologie.