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Gangster

  • Nom masculin singulier

Définition

  1. criminel qui appartient à un gang, à un groupement organisé de malfaiteurs

"gangster" dans l'encyclopédie

  • CAGNEY JAMES (1899-1986)

    • Écrit par André-Charles COHEN
    • 5 341 mots

    On réduit trop souvent James Cagney à l'image du gangster paranoïaque, au débit rageur et saccadé, ou du « paumé » que l'Amérique désemparée des années 1930 n'a pas réussi à inclure dans son échelle de valeurs. Il serait toutefois bien injuste de ne garder de lui que le souvenir de ces personnages un peu névrosés, alors qu'il obtint son premier oscar, en 1942, avec La Parade de la gloire, où il incarne une grande figure de la comédie musicale de Broadway, George M.

  • ROBINSON EDWARD G. (1893-1973)

    • Écrit par Patrick BRION
    • 1 683 mots

    Brecht aurait aimé ce physique brutal, ce jeu sans apprêts qui échappaient au stéréotype du gangster pour revêtir les traits d'un capitalisme en crise. Le succès que remporta le film obligea Edward G. Robinson à jouer des rôles de gangsters pendant plusieurs années, cette image de lui restant profondément ancrée dans l'esprit du public et des producteurs (Silver Dollar, 1932, Le Bourreau, id.

  • MARVIN LEE (1924-1987)

    • Écrit par André-Charles COHEN
    • 2 539 mots

    Pour être intronisé gangster dans le gotha hollywoodien, il fallait, outre une présence physique certaine, être capable de commettre un acte des plus spectaculaires : pour James Cagney, ce fut le fameux pamplemousse écrasé sur le visage de Jean Harlow, pour Lee Marvin, une cafetière bouillante prestement expédiée sur le visage de Gloria Grahame dans The Big Heat (Règlement de compte, 1953) de Fritz Lang.

  • POLICIER FILM

    • Écrit par Jean TULARD et Encyclopædia Universalis
    • 23 480 mots
    • 5 médias

    L'ère du gangster Le 16 janvier 1919 est ratifié le dix-huitième amendement à la Constitution des États-Unis : « La fabrication, la vente et le transport de boissons alcoolisées ainsi que leur importation et exportation sont prohibées sur le territoire des États-Unis. » L'ère des bootleggers et des rackets s'ouvre, le règne du gangster commence. Cependant que crépitent les mitraillettes, le cinéma – encore muet – s'empare de cette nouvelle épopée.

  • GOULD CHESTER (1900-1985)

    • Écrit par Marc THIVOLET
    • 5 846 mots

    L'histoire se résume à une trouvaille : la police recherche un gangster qui, sur le point d'être arrêté, s'est mystérieusement volatilisé. Le héros, Dick Tracy, se rend dans un commissariat où il remarque, derrière les barreaux, une femme. Il la provoque en l'agressant et suscite de sa part une esquive digne d'un boxeur professionnel : le bandit avait mis des vêtements de femme pour échapper à ses poursuivants ! À deux reprises, en 1937 et en 1957, des situations semblables seront de nouveau utilisées : d'abord dans une intrigue où un fils de famille, ruiné, pour se racheter de ses « faiblesses », se transforme à la demande de Dick Tracy en petite amie d'un gangster pour mieux piéger ce dernier ; puis dans une poursuite au cours de laquelle un trafiquant de manteaux de fourrure utilise le même stratagème pour éviter d'être identifié.

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