Gaon
- Nom masculin singulier
Définition
- (mot hébreu) en religion, maître religieux des grandes écoles juives de Babylonie
"gaon" dans l'encyclopédie
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GAON, plur. GEONIM
- Écrit par Michel GAREL
- 677 mots
Le mot hébreu gaon (pluriel : geonim) était, à l'origine, le titre porté par les chefs des académies de Sura et de Pumbedita en Babylonie. Les geonim étaient reconnus par les Juifs, de la fin du vie siècle au milieu du xie siècle, comme les plus hautes autorités en matière d'enseignement religieux. Au xe et au xie siècle, le titre fut donné également aux chefs des académies de Palestine.
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YESHĪVŌT ou YESHĪBŌT
- Écrit par Ernest GUGENHEIM
- 4 574 mots
Des étudiants de tous les pays, même de la chrétienté, y affluaient, attirés par la célébrité de leurs chefs, les ge‘onim (singulier, gaon). Désormais, les yeshīvōt connurent leurs heures de gloire, au gré des vicissitudes et des errances des communautés juives à travers le monde. L'existence de yeshīvōt est attestée en Afrique du Nord dès le viiie siècle.
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ISRAELI ISAAC BEN SALOMON (850 env.-950)
- Écrit par André NEHER
- 5 676 mots
Contemporain du grand penseur et homme politique juif Saadia Gaon (892-942) et éclipsé par sa gloire, Isaac Israeli (en arabe : Isḥāq ben Sulaymān al-Isrā‘īlī) n'en a pas moins exercé une influence remarquable et durable aussi bien à l'intérieur de la communauté juive qu'au sein de l'islam et du christianisme. Ses traités de médecine sont cités avec respect et admiration et ont fait autorité jusqu'au xvie siècle.
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BAAL SHEM TOV, FONDATEUR DU HASSIDISME
- Écrit par Gérard NAHON
- 1 196 mots
Le judaïsme traditionnel, sous la conduite d'Élie ben Salomon dit le Gaon de Vilna (1720-1797) et des mitnoggedim ou opposants chercha longtemps mais en vain à endiguer la montée en puissance des courants hassidiques, aujourd'hui encore en pleine expansion.
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ABRAHAM BEN DAVID DE POSQUIÈRES (1125-1199)
- Écrit par Gabrielle SED-RAJNA
- 1 900 mots
Bien qu'aucune de ses œuvres ne contienne des allusions à la doctrine kabbalistique, les auteurs contemporains ou de peu postérieurs (Isaac d'Acco, Shem Tov ibn Gaon, Menahem de Recanati) le regardent comme l'un des plus importants représentants du cénacle des kabbalistes de Provence (L. Twersky, Rabad of Posquières, 1962, avec bibliographie complète).