Garamond

"garamond" dans l'encyclopédie

• GARAMOND CLAUDE (1499-1561)

  • Écrit par Albert LABARRE
  • 1 386 mots
  • 1 média

  En 1545 et 1546, Garamond s'occupe de librairie ; il publie, en association avec Jean Barbé, une dizaine de volumes imprimés par Pierre Gaultier. Après sa mort, l'essentiel de son matériel est racheté par son collègue, Guillaume Le Bé, et le reste par Christophe Plantin à Anvers et par André Wechel à Paris. Si l'on attribue parfois à Garamond des caractères dont il n'est pas le créateur, on lui doit néanmoins, outre les « grecs du Roy », une belle italique et des caractères romains qui serviront de modèles à beaucoup de caractères postérieurs, ceux des Elzévir notamment.

• LÉVIS MANO GUY (1904-1980)

  • Écrit par Andrée CHEDID
  • 4 206 mots

  Images de l'homme immobile de Jean Garamond, 1945 ; Ont fait nos cœurs barbelés (sous le nom de J. Garamond), 1947 ; Mal à l'homme, 1948 ; L'Extrême Adversaire, 1954 ; Il n'y a pas plus solitaire que la nuit, 1957 ; Le Dedans et le Dehors, 1961 ; Loger la source (éd. coll. contenant : L'Extrême Adversaire, Il n'y a pas plus solitaire que la nuit, Le Dedans et le Dehors), 1971.

• ESTIENNE ou ÉTIENNE LES

  • Écrit par Anne BEN KHEMIS
  • 3 888 mots

  Ce fut sans doute Antoine (1592-1674), petit-fils d'Henri II et gardien des caractères Garamond, le dernier Estienne imprimeur. Au cours du xviie siècle, la famille s'éteint.

• BODONI GIAMBATTISTA (1740-1813)

  • Écrit par Michel MARION
  • 2 286 mots

  C'est ainsi que le jeune Giambattista entre à l'imprimerie de cette institution où il est chargé de mettre de l'ordre dans les caractères Garamond achetés par Sixte Quint. Dans le même temps, il étudie les alphabets orientaux, devient spécialiste du tibétain. Compositeur renommé, il passe son temps à l'étude de la typographie. Grâce à l'Allemand Berghen, qui lui apprend la gravure sur métaux, il s'initie à la gravure des caractères.

• DERNIÈRE MODE LA

  • Écrit par Françoise TÉTART-VITTU
  • 2 231 mots

  Il y fait allusion et vante le garamond ou l'italique employé dans certaines rubriques. En revanche, les rares gravures sur bois d'E. Pecqueux sont assez médiocres, mais elles ne sont qu'un élément du jeu de Mallarmé avec les blancs, les paragraphes, les textes occupant deux pages, qui double le jeu de miroirs provoqué par les rubriques tenues par Marguerite de Ponty, Miss Satin ou Marasquin (allusion peut-être au héros alors célèbre de Gozlan), multiples masques de Mallarmé lui-même.