Gardes-françaises

"gardes-françaises" dans l'encyclopédie

• LA METTRIE JULIEN OFFROY DE (1709-1751)

  • Écrit par Jean-Robert ARMOGATHE
  • 2 133 mots

  Il participe au siège de Fribourg (1744) comme médecin des gardes-françaises et y contracte la fièvre chaude. Son expérience de la maladie lui donne confirmation des hypothèses matérialistes qu'il entreprend alors d'exposer dans l'Histoire naturelle de l'âme (1745), ouvrage condamné en juillet 1746. Exilé à Leyde, il publie son Homme-machine, ce qui l'oblige à quitter les Pays-Bas pour trouver refuge à Berlin, chez Frédéric II.

• FONTENOY BATAILLE DE (1745)

  • Écrit par Pierre GOBERT
  • 2 820 mots

  Ici se place le célèbre échange de politesses (« Messieurs des gardes françaises, tirez ! », s'écrie lord Hay en ôtant son chapeau ; « Messieurs les Anglais, nous ne tirons jamais les premiers », répond aussi courtoisement le comte d'Auteroche). En réalité, une ordonnance surannée, et absurde depuis que la cadence de tir s'est un peu accélérée, prescrit à l'infanterie française d'essuyer le premier feu.

• HOCHE LAZARE (1768-1797)

  • Écrit par Jean MASSIN
  • 3 247 mots

  Fusilier puis caporal aux gardes françaises, Lazare Hoche, pendant ses heures de loisir et de congé, confectionne des ouvrages de dentelle qu'il vend pour avoir de quoi s'acheter des livres ; passionné surtout de Plutarque et de Rousseau, il acquiert une solide instruction. Ardemment « patriote », il entraîne ses camarades à la prise de la Bastille, puis devient sergent dans la garde nationale parisienne et entraîne son bataillon à marcher sur Versailles en octobre 1789.

• HUGO VALENTINE (1887-1968)

  • Écrit par Camille VIÉVILLE
  • 4 703 mots

  Dessinatrice, illustratrice et peintre, Valentine Hugo occupe une place singulière dans l’histoire des avant-gardes françaises de la première moitié du xxe siècle. Née le 16 mars 1887 à Boulogne-sur-Mer, Valentine Gross nourrit dès l’enfance une passion pour l’art et apprend la musique auprès d’un père pianiste. En 1907, elle rejoint le premier atelier de l’école nationale supérieure des Beaux-Arts jamais ouvert aux femmes, celui de Jacques-Fernand Humbert.

• DRAPEAUX DANS L'ANCIEN RÉGIME

  • Écrit par Hervé PINOTEAU
  • 6 685 mots

  Seul, le drapeau du premier bataillon, ou drapeau colonel, était blanc, avec les symboles s'il y en avait ; l'infanterie avait ses drapeaux, assez souvent traversés d'une croix blanche, mais qui pouvait être aussi de couleur et même parfois en sautoir (en 1739, alors qu'il y avait 3 drapeaux par bataillon, on comptait 120 régiments et 644 drapeaux, chiffre qu'il faut augmenter des drapeaux de la maison du roi, déjà 30 pour le régiment des gardes françaises).