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Garguille

  • Nom masculin singulier

Définition

  1. (vieilli) comédien jouant dans des farces

"garguille" dans l'encyclopédie

  • TRÉTEAUX THÉÂTRE DE

    • Écrit par Bernard CROQUETTE
    • 1 279 mots

    Et pourtant, au moins au début du siècle, elles ont d'étroits rapports avec le théâtre « établi » : le trio de farceurs qui assure le triomphe des comédiens du roi, Gros-Guillaume, Gaultier-Garguille et Turlupin, s'inspire de Tabarin. Et de ce théâtre rudimentaire Molière saura se souvenir.

  • TURLUPIN HENRI LEGRAND dit (1587 env.-1637)

    • Écrit par Armel MARIN
    • 1 854 mots

    Vers 1615, Henri Legrand joue à l'hôtel de Bourgogne, avec les farceurs Gaultier Garguille et Gros-Guillaume, qui seront longtemps ses partenaires, et auxquels son nom reste associé. Peut-être avait-il auparavant joué en province, ou sur les tréteaux des Halles et du Pont-Neuf. Turlupin sera le dernier survivant du trio ; il semble que sa popularité ait été moins grande que celle de ses camarades.

  • TABARIN ANTOINE GIRARD dit (1584-1633)

    • Écrit par Armel MARIN
    • 2 737 mots

    Sa célébrité posthume est cependant attestée par une pièce parue en 1634 et intitulée Rencontre de Gaultier Garguille avec Tabarin dans l'autre monde.

  • BONDEVILLE EMMANUEL (1898-1987)

    • Écrit par Alain PÂRIS
    • 4 189 mots

    Si l'on fait abstraction de quelques mélodies et motets, sa production, relativement peu abondante en raison des fonctions officielles qu'il a toujours occupées et qui constituaient un frein à son activité créatrice, est essentiellement tournée vers l'orchestre et vers le théâtre : après les trois poèmes symphoniques d'après Rimbaud, dont Le Bal des pendus s'est affirmé comme l'une de ses œuvres les plus jouées, il compose Gaultier-Garguille, poème symphonique (1951-1952), la Symphonie lyrique (1955-1956) et la Symphonie chorégraphique (1961-1963).

  • FRANÇAISE LITTÉRATURE, XVIIe s.

    • Écrit par Patrick DANDREY
    • 39 978 mots
    • 3 médias

    Quant à la comédie du début du siècle, sous la double influence espagnole et italienne rivalisant avec la tradition de la farce française, le genre se partage entre la continuation de celle-ci par les saynètes à rire des farceurs (Gaultier-Garguille, Gros-Guillaume, Turlupin) ou des bateleurs (Tabarin, Bruscambille), et une veine de style plus soutenu.

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