Gauleiter

"gauleiter" dans l'encyclopédie

• HENLEIN KONRAD (1898-1945)

  • Écrit par Encyclopædia Universalis
  • 1 678 mots

  Le 1er octobre 1938, après la conférence de Munich qui a cédé les Sudètes à l'Allemagne, Henlein est nommé Reichskommissar (commissaire du gouvernement allemand) pour le territoire, dont il sera plus tard Gauleiter et Reichsstatthalter. À la fin de la guerre, il se suicide alors qu'il est prisonnier des Américains.

• BADE

  • Écrit par François REITEL
  • 3 695 mots

  Après l'occupation de la France, ce dernier fut chargé de l'administration de l'Alsace (Gauleiter für Baden-Baden). En 1945, après la défaite allemande, Bade-Nord (Nordbaden) devint zone d'occupation américaine, Bade-Sud (Südbaden) fut octroyé à l'armée française. Par un référendum réalisé en décembre 1951, l'ancien grand-duché décide de s'unir au Wurtemberg pour former le nouveau land de Bade-Wurtemberg avec pour capitale Stuttgart.

• DARLAN FRANÇOIS (1881-1942)

  • Écrit par Armel MARIN
  • 5 083 mots

  Convaincus que toute collaboration est désormais impossible avec Darlan, les Allemands exigent son départ et son remplacement par Laval sous la menace de faire gouverner la France par un gauleiter. D'ailleurs, les ministres de Vichy complotent aussi contre Darlan, détesté pour son autoritarisme et sa vanité, et qu'on accuse d'être de gauche et franc-maçon.

• GOEBBELS JOSEPH (1897-1945)

  • Écrit par Nicolas PATIN
  • 5 945 mots
  • 1 média

  Celui-ci le nomme Gauleiter (chef de district du parti) de la ville de Berlin en 1926 ; le jeune responsable de la propagande du parti est censé conquérir cette ville ouvrière peu perméable aux idées nazies. Goebbels y développe des campagnes violentes et antisémites, à l’aide d’organes de presse – notamment Der Angriff, en français « L’Attaque », un journal qu’il crée en 1927 – et de discours radicaux car, au côté de Hitler, il est un des orateurs les plus efficaces du mouvement national-socialiste.

• GDAŃSK, anc. DANTZIG

  • Écrit par Jean BÉRENGER
  • 6 902 mots
  • 3 médias

  Plus que le président du Sénat, Greiser, le gauleiter Forster est le véritable maître. Le gouvernement applique les mêmes méthodes que celui de Berlin : interdiction des autres partis politiques et des syndicats. Après avoir envahi la Tchécoslovaquie, Hitler se tourne vers Dantzig. La Pologne, forte de l'appui franco-anglais, entend ne pas céder. Le 1er septembre 1939, l'armée allemande envahit la Pologne, et Forster proclame le rattachement de Dantzig et du corridor au Reich.