Gazeuse
- Adjectif féminin singulier
Définition
- en chimie, qui est de la nature du gaz
"gazeuse" dans l'encyclopédie
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MATIÈRE (physique) État gazeux
- Écrit par Henri DUBOST et Jean-Marie FLAUD
- 44 719 mots
- 8 médias
Suivant l'usage généralement admis, on désigne par gaz tout corps existant dans cet état dans les conditions normales de température et de pression (P0 = 1 atm, T0 = 0 0C), et par vapeur la phase gazeuse d'un corps solide ou liquide dans les mêmes conditions. Pour un corps pur et sous une pression donnée, le passage d'un état à un autre se produit à des températures fixes caractéristiques.
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ÉCHANGES GAZEUX CHEZ LES PLANTES
- Écrit par Claude LANCE
- 1 378 mots
Nicolas Théodore de Saussure (1767-1845), dans ses Recherches chimiques sur la végétation, démontre définitivement, en 1804, la nutrition dite autotrophique des végétaux, à partir des nutriments minéraux. Débarrassé de la théorie du phlogistique et doté d'un vocabulaire chimique nouveau, grâce aux travaux de Lavoisier sur la combustion, Saussure établit les aspects essentiels de la nutrition des plantes.
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ÉCHANGES GAZEUX CHEZ LES PLANTES (repères chronologiques)
- Écrit par Claude LANCE
- 2 725 mots
1652 J. B. van Helmont, observant que la masse d'une plante augmente sans que celle du sol qui la porte diminue, met en question la théorie selon laquelle la matière végétale provient de l'incorporation de « l'humus » du sol (l'eau d'arrosage pourrait participer à 1'augmentation du poids des plantes). 1727 S. Hales établit que les plantes, comme les animaux, sont le siège d'échanges gazeux ; « l'air » pourrait contribuer à leur nourriture.
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SUSPENSION, chimie
- Écrit par Jean-Pierre LÉVIS
- 235 mots
Mélange hétérogène dans lequel la phase dispersante est liquide ou gazeuse et la phase dispersée solide ou liquide : fumées et brouillard dans l'air, poussières dans l'eau. Le mélange hétérogène de deux liquides prend le nom d'émulsion.
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GANGRÈNES
- Écrit par Henri-Hubert MOLLARET
- 9 305 mots
En effet, ces conditions ayant été réalisées durant la Seconde Guerre mondiale, la gangrène gazeuse fut beaucoup moins fréquente qu'au cours de la Première. Un exemple marquant est celui de la guerre de Corée (1950-1953) : les délais d'évacuation des blessés américains étant d'une demi-heure à trois heures, on enregistra quatre cas seulement de gangrène gazeuse (dont aucun mortel) sur 4 900 blessés.