Gelure
- Nom féminin singulier
Définition
- en médecine, effet du froid sur une partie du corps, lésion qui en résulte
"gelure" dans l'encyclopédie
-
GELURES
- Écrit par René NOTO
- 4 282 mots
La mise en évidence de deux phases distinctes dans l'apparition de la gelure. La première phase d'exposition est très insidieuse avec engourdissement, pesanteur, sensation de doigt mort, insensibilité progressive ; les téguments sont froids et pâlissent (signe d'alarme, pour les témoins, pour les gelures des parties découvertes). La seconde phase, ou phase de réchauffement, apparaît après la soustraction au froid, elle est caractérisée par l'apparition d'un œdème et de phénomènes douloureux.
-
BULLE, dermatologie
- Écrit par Pierre de GRACIANSKY
- 1 862 mots
- 1 média
Certaines bulles sont la conséquence d'un traumatisme, d'une brûlure, d'une gelure, d'un trouble métabolique (porphyries), de l'absorption de certaines substances et notamment de médicaments (toxidermies) et enfin de l'irritation de l'épiderme (dermite des prés). Certaines infections peuvent se traduire par des bulles, tels l'impétigo, dû aux pyogènes, ou le pemphigus de la syphilis congénitale.
-
INFLAMMATION ou RÉACTION INFLAMMATOIRE
- Écrit par André-Paul PELTIER
- 19 189 mots
- 1 média
), d'infections microbiennes (bactériennes, virales, fungiques ou parasitaires), d'une réaction immunitaire à médiation humorale (dépendant de l'intervention d'anticorps comme dans l'allergie) ou cellulaire (dépendant de l'intervention de lymphocytes sensibilisés comme dans l'hypersensibilité retardée), d'une agression chimique ou physique (brûlure, gelure, rayons ultraviolets, rayons X, radio-isotopes.
-
TATOUAGE
- Écrit par Catherine GROGNARD et Dominique PAQUET
- 37 384 mots
- 1 média
), par gelure (à l'azote liquide), par dermabrasion (meulage mécanique progressif de la peau jusqu'à l'encre du tatouage) ou par exérèse chirurgicale laissent inévitablement des cicatrices plus ou moins esthétiques puisque l'hypoderme est atteint, le tatouage étant très profond. Seuls les lasers pigmentaires, fondés sur le principe de photothermolyse sélective, ont finalement donné la possibilité, à partir des années 1990, de faire disparaître sans laisser de traces la majeure partie des tatouages.