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Gengiskhanide

Issu de la forme : gengiskhanide

  • Nom singulier invariant en genre
  • Adjectif singulier invariant en genre

Définition

Employé comme adjectif

  1. relatif à Gengis Khan
  2. Synonyme

    1. gengiskhânide

Employé comme nom

  1. lignée issue de Gengis Khan
  2. membre de cette lignée

"gengiskhanide" dans l'encyclopédie

  • YASAK

    • Écrit par Françoise AUBIN
    • 1 354 mots

    Le yasak (yasaq), ou plus couramment yāsa, de l'époque gengiskhānide est considéré par la tradition comme le corps de lois, simples et énergiques, que Gengis khān a imposé à l'ensemble de son empire et que les historiens persans, Juvaini (1226-1283) en particulier, ont transmis fidèlement. En fait, un savant israélien, David Ayalon, vient de le démontrer péremptoirement : le yāsa n'était pas l'œuvre de Gengis khān seul et, de plus, il était tenu secret par les membres de la famille gengiskhānide, de sorte que les versions qui nous en ont été transmises représentent, plutôt qu'un code authentique, un mélange de prescriptions du droit coutumier, d'usages et de fragments d'ordonnances diverses des grands khāns mongols.

  • ORDOS

    • Écrit par Françoise AUBIN
    • 6 238 mots

    La garde de ces reliques, chères au cœur de tous les Mongols, et la perpétuation du culte sont assurées par une classe spéciale d'individus qui semblent détenir leurs privilèges depuis l'époque gengiskhanide : les Darkhad ou hommes francs, exemptés de toute redevance et de toute incorporation dans les bannières. Traditionnellement au nombre de cinq cents familles, ils sont soumis à la seule autorité d'un jinong.

  • TURKESTAN RUSSE

    • Écrit par Françoise AUBIN
    • 3 529 mots

    L'achèvement de la turcisation de l'Asie centrale remonte à l'époque gengiskhānide avec les Djaghataïdes, dynastie fondée par le deuxième fils de Gengis khān. Après eux, les Timurides (dynastie fondée par Timur ou Tamerlan en 1370 ; capitale Samarkand) et les Sheybanides (ou Šaibanides, xvie siècle ; capitale Bukhāra), bien que turcs, prétendent à une ascendance gengiskhānide.

  • DJAGHATAÏDES

    • Écrit par Jean-Paul ROUX
    • 3 865 mots

    Cependant, en Sogdiane, sous le couvert d'un prince gengiskhanide, l'aristocratie turque s'octroie tous les pouvoirs. Quand son homme fort, Qazghan, meurt en 1357 et est remplacé par un incapable, Tughlug Temür croit le moment opportun pour refaire l'unité de l'ulus. Il franchit le Syr Darya en 1360, chasse ou rallie les nobles turcs, repart, est obligé de revenir en 1361 et, cette fois, laisse pour gouverner la province son fils Iliyas Khodja, assisté d'un de ces aristocrates turcs qui l'a rejoint, Timur, celui qui allait devenir Tamerlan.

  • ÖNGÜT

    • Écrit par Françoise AUBIN
    • 2 262 mots

    Cette pieuse illusion n'était pas invention totale : le petit-fils d'Alaquš-tegin-qori — petit-fils aussi de Qubilai par sa mère — s'appelait Georges (ou, plus exactement, d'après les textes chinois, Kuolijisi, soit Gorgis), et il se montra un soldat brave et généreux (il est mort en 1298 exécuté par le clan de Qaidu, ennemi de la branche gengiskhānide de Chine qu'il servait).

Recherche alphabétique

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