Gentamicine

"gentamicine" dans l'encyclopédie

• LYSOSOMES

  • Écrit par Christian de DUVE
  • 11 260 mots
  • 1 média

  – Surcharge (la cellule est étouffée par ses lysosomes hypertrophiés) : thésaurismoses génétiques, néphrose, athérome, cystinose, intoxications par des macromolécules indigestes (dextranne, PVP) ou par des drogues lysosomotropes (chloroquine, gentamicine), accumulation de lipofuscine (sénescence). Les causes de ces anomalies sont diverses : génétiques, infectieuses, toxiques, endocriniennes, nutritionnelles ou auto-immunitaires.

• PESTE

  • Écrit par Henri-Hubert MOLLARET et Encyclopædia Universalis
  • 15 032 mots
  • 6 médias

  On recommande alors l’usage de gentamicine, de doxycycline et de fluoroquinones en remplacement des antibiotiques précédents. La vaccination est réalisable, soit à l’aide du vaccin inactivé – qui confère une immunité de moins de six mois – soit à l’aide du vaccin vivant. Elle doit être répétée, n’est pas dépourvue de sérieux effets secondaires et n’a d’efficacité que contre la fièvre bubonique.

• PLASMIDES

  • Écrit par Annie BUU HOÏ et Michel GUÉRINEAU
  • 36 316 mots
  • 2 médias

  De telles épidémies de plasmides de résistance à la gentamicine et au triméthoprime ont été bien individualisées par la comparaison fine des plasmides isolés des différentes espèces de bactéries résistant aux mêmes antibiotiques. Enfin, plus récemment, on a pu démontrer l'identité des gènes de résistance et isoler des transposons identiques sur différents plasmides hébergés par des espèces ou des genres bactériens très divers.

• ACTINOMYCÈTES

  • Écrit par Hubert A. LECHEVALIER
  • 18 970 mots
  • 4 médias

  Les antibiotiques des Actinomycètes peuvent être classés en groupes chimiques dont voici quelques exemples : – les aminoglycosides (streptomycine, néomycine, kanamycine, gentamicine) ; – les macrolides (érythromycine) ; – les ansamycines (rifamycine) ; – les bêta-lactames (thiénamycine) ; – les peptides (viomycine, thiostrepton, actinomycine, pristinamycine) ; – les anthracyclines (adriamycine) ; – les tétracyclines (chlortétracycline, oxytétracycline) ; – les nucléosides (puromycine) ; – les polyènes (nystatine, candicidine, amphotéricine B) ; – les polyéthers (monensine).

• ANTIBIOTIQUES

  • Écrit par Aurélie CHABAUD, Sylvain MEYER et Marie-Cécile PLOY
  • 37 173 mots
  • 6 médias

  Les aminosides (kanamycine, gentamicine…) et les tétracyclines (tétracycline, doxycycline, minocycline…) se fixent sur la sous-unité 30S du ribosome bactérien. Ils provoquent également des erreurs de lecture de l’ARNm aboutissant à des protéines défectueuses qui s’accumulent dans la cellule et les membranes et provoquent la mort de la bactérie. Les macrolides, les synergistines, les lincosamides, les kétolides et le chloramphénicol se fixent quant à eux au niveau de la sous-unité 50S des ribosomes, bloquant la synthèse des protéines.