Gentilice
- Nom singulier invariant en genre
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
Employé comme adjectif
- dans l'Antiquité, relatif au nom de gens que les Romains plaçaient entre le prénom et le nom de famille
Employé comme nom
- dans l'Antiquité, nom spécifique de la gens romaine qui s'insère dans son nom de famille
"gentilice" dans l'encyclopédie
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GENTILICES CULTES
- Écrit par Jean-Paul BRISSON
- 1 606 mots
L'extension de certaines gentes, grossies de clients et d'affranchis, avait fait perdre le sentiment de l'unité primitive du clan qu'exprimait sans doute le culte gentilice ; d'autres gentes, au contraire, s'étaient complètement éteintes. Enfin et surtout, la communauté civique, en particulier depuis la fusion de la plèbe et du patriciat au cours du ~ ive siècle, s'était substituée à la rivalité ancienne des clans dont les cultes privés s'étaient peu à peu effacés devant les manifestations religieuses qui affirmaient l'unité de la cité.
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HAPIRU ou HABIRU
- Écrit par Valentin NIKIPROWETZKY
- 4 909 mots
Poussés par les contingences à se plier à un mode de vie qui devait être caractéristique de tous les Hapiru postérieurs, les premiers d'entre eux donnèrent leur nom, peut-être un gentilice à l'origine, à une condition sociale. Dans la Bible, le terme d'Hébreu a une indéniable valeur gentilice. Il sert aux narrateurs à distinguer les Proto-Israélites des autres groupes ethniques.
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ALCMÉONIDES LES
- Écrit par Claudine LEDUC
- 2 368 mots
Il fait alors « entrer le peuple dans son hétairie » et promulgue une constitution isonomique qui met fin à l'organisation gentilice du corps civique (~ 508/07). De ce fait, les Alcméonides, comme les autres clans, commencent à perdre leur originalité. Ils se signalent encore, au début du ~ ve siècle, par leur rivalité avec les Cimonides et par l'accusation de médisme qui pèse sur eux ; mais, à partir de ~ 490 (le signal des boucliers sur le Pentélique, invitant les ennemis à pénétrer dans Athènes à la fin de la première guerre médique, leur est alors imputé), on ne trouve plus trace des Alcméonides dans l'histoire athénienne.
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KEU
- Écrit par Jean-Pierre BORDIER
- 2 118 mots
Son nom (en gallois Cei) reposerait sur le prénom latin Gaius, comme celui d'Arthur sur le nom gentilice latin Arturius. Comme Gwalchmei-Gauvain, Keu a des propriétés caractéristiques de certains héros celtes : la chaleur qui se dégage de son corps quand il fait froid, le pouvoir de hausser sa taille à celle du plus haut des arbres, de rester sans dormir neuf jours et neuf nuits.
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SURNOM
- Écrit par François BURDEAU
- 2 918 mots
À l'époque de la République romaine, l'identité du citoyen comprenait, outre le prénom et le nom gentilice, un surnom (cognomen) qui semble d'origine assez tardive ; d'autres peuples d'Italie, tels que les Étrusques ou les Ombro-Sabelliens, connaissaient des règles de dénomination présentant une originalité analogue. Très tôt cependant, à Rome, en matière d'anthroponymie, la liberté triompha.