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Germanisme

  • Nom masculin singulier

Définition

  1. en linguistique, expression propre à la langue allemande

"germanisme" dans l'encyclopédie

  • KALININGRAD, anc. KÖNIGSBERG

    • Écrit par François REITEL
    • 2 230 mots

    Bastion du germanisme à proximité du monde slave, Königsberg servit de place forte durant les deux guerres mondiales. Investie le 27 janvier 1945, la ville ne fut prise par les Soviétiques que le 10 avril suivant, après de très violents combats qui devaient permettre à une partie de l'armée allemande d'être évacuée par mer. La Conférence des Alliés, qui s'est tenue à Berlin en 1945, l'attribua à l'U.

  • RATHENAU WALTHER (1867-1922)

    • Écrit par François-Georges DREYFUS
    • 2 601 mots

    Dans un ouvrage sur les problèmes économiques, il préconise la mise en place d'une économie corporative fondée sur des chambres de métiers et d'industrie, inspirant indirectement la pensée économique nazie ; de même il est parmi ceux qui glorifieront le « germanisme vrai » dont il souhaite le retour. En 1919, Rathenau critiquera le régime parlementaire et, dans un livre, L'État nouveau, suggérera la mise en place de conseils, mais il critique souvent avec véhémence la décomposition weimarienne.

  • GADE NIELS (1817-1890)

    • Écrit par Michel VINCENT
    • 3 257 mots

    Nationaliste par sa volonté de redonner une vie musicale indépendante à son pays, Gade a marqué sa propre indépendance de compositeur en traçant une voie moyenne entre le germanisme étouffant et le scandinavisme facile.

  • KLAGENFURT

    • Écrit par Paul GUICHONNET
    • 3 462 mots
    • 1 média

    Elle naît, au confluent de l'émissaire du lac de Wörther et du Glan, au pied de la butte du Kalvarienberg (508 m), dans un site d'oppidum et de pont (Furt der Klagen : pont des Lamentations), comme un bastion avancé du germanisme en face des Slaves. La vieille ville, dont les boulevards ont remplacé les remparts, se développe, après 1518, lorsqu'elle devient la capitale de la Carinthie des Habsbourg.

  • KATZ JACOB (1904-1998)

    • Écrit par Sylvie COURTINE-DENAMY
    • 4 036 mots

    Pourtant, identifiant germanisme et christianisme, l'Allemagne n'autorisa l'entrée des juifs dans les loges qu'à partir de 1872, tandis qu'en France le baptême demeura jusqu'à la Révolution la condition sine qua non pour obtenir la qualité de membre. Au milieu du xixe siècle, Alban Stolz en Allemagne, Gougenot de Mousseaux et Chabouty en France se firent les propagandistes du slogan haineux « Juifs et francs-maçons », repris en 1886 dans La France juive d'Édouard Drumont.

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