Germanium
- Nom masculin singulier
Définition
- en chimie, corps simple métallique, de symbole Ge
"germanium" dans l'encyclopédie
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GERMANIUM
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 1 820 mots
Le germanium possède plusieurs isotopes stables et radioactifs. Transparent dans l'infrarouge, le germanium et son dioxyde sont aussi utilisés en spectroscopie à cette longueur l'onde.
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BRATTAIN WALTER HOUSER (1902-1987)
- Écrit par Bernard PIRE
- 2 281 mots
L'étude et la fabrication des semi-conducteurs avaient beaucoup progressé pendant la Seconde Guerre mondiale, et on savait produire des polycristaux relativement purs de silicium et de germanium dont on pouvait contrôler les propriétés électriques par l'introduction de quantités adéquates d'impuretés. En 1947, Brattain réussit à mesurer le potentiel de contact d'un cristal de germanium et sa variation lorsqu'il était illuminé.
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MISE AU POINT DU TRANSISTOR
- Écrit par Bernard PIRE
- 764 mots
Cette invention fut rendue possible par des progrès significatifs de la compréhension des matériaux semiconducteurs et par la réalisation de cristaux de germanium d'une grande pureté. Elle accompagnait une croissance exponentielle du marché du téléphone. Les transistors commenceront à remplacer les lampes à vide à partir du milieu des années 1950.
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SEMI-CONDUCTEURS
- Écrit par Julien BOK
- 26 070 mots
- 7 médias
Examinons, par exemple, le cas d'un atome d'arsenic substitué à un atome de germanium dans le cristal (fig. 2b). L'arsenic a cinq électrons de valence ; quatre d'entre eux assurent les liaisons covalentes avec les atomes de germanium voisins, mais le cinquième est disponible et peut être excité moyennant une faible énergie dans la bande de conduction du cristal.
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ESAKI LEO (1925- )
- Écrit par Bernard PIRE
- 1 256 mots
Ingénieur chez Sony, il y développe le premier système électronique quantique : en 1958, il observe, dans des jonctions p-n de germanium très dopé, la pénétration d'un électron dans une zone interdite du solide, zone protégée par une barrière de potentiel classiquement insurmontable. Cet « effet tunnel » est de nature purement quantique. En 1960, Esaki construit une diode – la diode à effet tunnel qui porte son nom – dont le fonctionnement est fondé sur cet effet.