Germanophobie

"germanophobie" dans l'encyclopédie

• OFFENSTADT NICOLAS (1967- )

  • Écrit par Paula COSSART
  • 7 090 mots
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  Si les soldats tenaient, ce n’était pas par patriotisme ou germanophobie. Pas parce qu’ils étaient pénétrés par une culture de guerre, comme le disent certains historiens de l’Historial de Péronne qui défendent une approche en termes d’opinion, de volonté des acteurs, rejetant largement l’idée d’une guerre subie. Les soldats ont tenu en raison d’une pluralité de facteurs.

• FRANCE (Histoire et institutions) Le temps des révolutions

  • Écrit par Sylvain VENAYRE
  • 38 089 mots
  • 8 médias

  Enfin, le traumatisme de la défaite de 1870-1871 avait suscité un fort sentiment de germanophobie et un désir de revanche dont témoignait, dans presque toutes les villes de France, l'existence de rues « Alsace-Lorraine » ou de boulevards « de Strasbourg ». En 1914, l'Union sacrée des partis politiques contre l'Allemagne fut ainsi expliquée par la nécessité de défendre la République et ses valeurs révolutionnaires contre un Reich rétrograde.

• MANN THOMAS (1875-1955)

  • Écrit par André GISSELBRECHT
  • 38 930 mots
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  S'il s'efforce de montrer, comme d'autres émigrés, que « Hitler n'est pas l'Allemagne », il conteste l'opposition facile entre « bonne » et « mauvaise » Allemagne, encourant ainsi le grief de germanophobie, de la part de chrétiens en quête de consolations après l'effondrement du nazisme, entre autres. Il n'y a pour lui qu'une Allemagne, dont les meilleurs côtés se sont transformés en leur contraire, par une « ruse » diabolique.