Gestique
- Nom féminin singulier
Définition
- ensemble de gestes propres à une personne
"gestique" dans l'encyclopédie
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FURTWÄNGLER WILHELM (1886-1954)
- Écrit par Alain PÂRIS
- 12 454 mots
- 2 médias
» Replacée dans son contexte, la gestique prétendument incompréhensible de Furtwängler s'explique aisément : ses prédécesseurs devaient se limiter à une gestique dont la base restait claire pour des raisons pédagogiques évidentes. Le surplus venait du tempérament de l'individu et d'un certain nombre d'attitudes qu'il avait pris l'habitude d'adopter après en avoir constaté l'efficacité.
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NIKISCH ARTHUR (1855-1922)
- Écrit par Alain PÂRIS
- 2 874 mots
- 1 média
Sa gestique est restée célèbre et elle devait certainement évoquer quelque chose de concret pour les instrumentistes qui jouaient sous sa baguette comme avec nul autre chef. Arthur Nikisch naît le 12 octobre 1855 à Lébényi Szent Miklos, en Hongrie. Il fait ses études musicales au conservatoire de Vienne où il travaille le violon avec Hellmesberger, la composition avec Dessoff et le piano avec Schenner.
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ORCHESTRE DIRECTION D'
- Écrit par Alain PÂRIS
- 36 648 mots
- 9 médias
L'ampleur de la gestique n'est pas un critère de qualité mais, à l'inverse, elle n'est pas l'apanage des mauvais chefs. Certains grands chefs d'orchestre dirigent avec peu de gestes, d'autres au contraire semblent soulever leur orchestre à bout de bras. Qu'elle soit ample ou discrète, la gestique doit être efficace et correspondre visuellement à la musique exécutée.
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TEMIRKANOV YURI (1938-2023)
- Écrit par Pierre BRETON
- 3 229 mots
- 1 média
Sa sobre gestique, mains nues, dissimule une très belle intensité expressive et une subtile maîtrise du rubato. Sa très vaste discographie, chez Melodia puis pour les principaux labels occidentaux, couvre toute l’étendue du répertoire symphonique. Mais c’est au sein de la musique russe, de Tchaïkovski à Prokofiev et Chostakovitch, que l’on trouvera ses réussites les plus éclatantes.
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HAITINK BERNARD (1929-2021)
- Écrit par Pierre BRETON
- 3 665 mots
Ennemi des effets spectaculaires, il impose, avec une gestique sobre et efficace, une intransigeante fidélité à la partition et un style soucieux tout autant d’éclairer l’architecture musicale que de préserver la précision des détails. Dans une vaste discographie, ce maître du grand répertoire romantique nous offre une impressionnante série d’intégrales symphoniques, toutes marquées par une sincérité intense et concise : Beethoven, Brahms, Schumann, Tchaïkovski, Bruckner, Mahler (sans doute une des meilleures versions des symphonies de ce compositeur), Vaughan Williams, sans oublier les poèmes symphoniques de Liszt et les ballets de Stravinski.