Ghazel
- Nom masculin singulier
Définition
- en poésie, court poème lyrique de la poésie turque et persane
"ghazel" dans l'encyclopédie
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NAILĪ (mort en 1666)
- Écrit par Gayé PETEK-SALOM
- 1 210 mots
On connaît de lui un divan avec des élégies sur la mort de son frère et plus de deux cents ghazel moins baroques et plus concis que le reste de son œuvre.
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GÜLSHEHRI (XIVe s.)
- Écrit par Gayé PETEK-SALOM
- 1 376 mots
Dans les sept ghazel connus, il prêche le renoncement, la fuite des jouissances terrestres au profit d'une vie d'ascèse reposant sur la sagesse ; la gloire et la richesse sont éphémères, il convie chacun à la générosité et à la charité. Gülshehri fut longtemps apprécié ; mais, malgré de beaux vers mystiques, sa renommée demeure limitée du fait qu'il n'est pas représentatif à part entière d'un style ou d'une école et que sa poésie n'apporte rien de très novateur.
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NESIMĪ (mort en 1404)
- Écrit par Gayé PETEK-SALOM
- 1 479 mots
Le premier est écrit en persan, le second en turc et contient environ trois cents ghazel, qui présentent des formes originales propres à la littérature turque. Mais on ne peut en aucun cas dissocier l'apparent lyrisme formel des vers de leur contenu, qui se réfère aux préceptes de la secte houroufi, et qui témoigne de façon concrète de l'ardeur de la foi et du mysticisme passionné de Nesimī.
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BURHANEDDIN KADI (1344-1398)
- Écrit par Gayé PETEK-SALOM
- 1 558 mots
Il comprend plus de mille ghazel, des rubai (rubaiyyat) et la forme plus inusitée des tuyugh d'origine persane. Ce dīwān, dont l'unique exemplaire se trouve au British Museum de Londres, ne revêt pourtant pas une importance primordiale dans le contexte historique de la littérature ottomane en raison de sa langue souvent trop artificielle et d'une écriture qui manque d'homogénéité stylistique.
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NABĪ YUSUF (1640-1712)
- Écrit par Gayé PETEK-SALOM
- 1 739 mots
Nabī a composé également des ghazel et des rubai assez piquants ; la critique sociale qu'ils contiennent est passée sous la forme de maximes et de devises dans le vocabulaire turc. On lui doit encore le Livre de la fête (Surnāmā), page d'histoire remplie de détails sur les rites et sur le mode de vie de l'époque. Les seules faiblesses de Nabī tiennent à la langue qu'il utilise et à son style : la première manque de simplicité et de lyrisme, malgré les quelques très beaux vers dédiés à Constantinople ; quant à son style, il est verbeux, disparate et chargé de persianismes.