Gigue
- Nom féminin singulier
- Verbe à l'indicatif présent 1e personne du singulier
Définition
- en boucherie, cuisse de chevreuil
- en chorégraphie, danse anglaise ou irlandaise ancienne (sur un rythme rapide à deux temps) où un danseur exécute des mouvements rapides des jambes, des talons et des pieds
- (vieilli) familièrement, jambe
Expressions autour de ce mot
- grande gigue : fille grande et plutôt maigre
Forme dérivée du verbe « giguer »
"gigue" dans l'encyclopédie
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GIGUE
- Écrit par Pierre-Paul LACAS
- 1 688 mots
La brusque et la canarie s'apparentent à la gigue, à la fois comme danses et comme mouvements de la suite. La gigue est encore en honneur aujourd'hui en tant que danse populaire irlandaise ou écossaise ; elle donne lieu à des soli de virtuosité.
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HORNPIPE
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 1 242 mots
Il pouvait désigner une gigue, un reel, une danse paysanne. La danse individuelle irlandaise, écossaise ou anglaise qui porte le nom de horpipe est à 4/4 et est apparentée à la gigue et au reel individuel. Elle comporte des pas compliqués et imite souvent une danse de marin. Les hornpipes sont fréquemment dansés en sabots, notamment dans le nord de l'Angleterre.
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VIELLE ou VIÈLE
- Écrit par Pierre-Paul LACAS
- 4 120 mots
La gigue est une vièle piriforme du Moyen Âge, connue en France dès le xiie siècle ; en Allemagne (giga), elle apparaît au xiiie siècle ; le dictionnaire de Jean de Garlande (1230 environ) la mentionne, ce qui suppose qu'elle est plus ancienne. Le terme allemand geige (violon) vient de la gigue. La gusla (Mérimée intitulera La Guzla son recueil de prétendues ballades illyriennes en 1827) est une vièle yougoslave à une corde, dont se servent les chanteurs populaires pour accompagner leurs chansons épiques ; elle est de forme ovoïde, a le fond aplati et se joue avec un archet souple tendu de crins de cheval ; on ne la confondra pas avec les gusli, cithares traditionnelles russes.
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PASSEPIED, danse
- Écrit par Pierre-Paul LACAS
- 823 mots
Dans les suites pour clavecin ou pour orchestre, chez Bach, Couperin, Telemann, le passe-pied prend place ordinairement entre la sarabande et la gigue. Mme de Sévigné a décrit plusieurs fois dans ses lettres les figures du passe-pied, et elle nous apprend que Mme de Grignan le dansait fort bien. À l'époque moderne, filessy a écrit un passe-pied.
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CANARIE, danse
- Écrit par Pierre-Paul LACAS
- 841 mots
Le rythme ternaire (3/8, 6/8, 6/16, 3/4) de la canarie s'apparente à celui de la gigue, dans un tempo très rapide ; la première note de chaque mesure est accentuée (rythme pointé « à la française »). Cervantès nous apprend que le canario est dansé par une seule personne ; mais, en France, la canarie fut une danse de couple. T. Arbeau en donne une savoureuse description (Orchésographie.