Gimmick

"gimmick" dans l'encyclopédie

• I Can't Control myself, TROGGS (THE)

  • Écrit par Eugène LLEDO
  • 2 319 mots

  Malgré le gimmick du début, chanté à plusieurs voix mais non harmonisé, gentillet mais ironique, ce titre donne une impression de brutalité qui est sans doute liée au son d'ensemble, chargé en fréquences médium. La caisse claire martèle les temps pendant que les deux guitares aux sons «sales» (dus à une saturation de l'amplificateur à lampes) jouent les croches et occupent l'espace par des accords ouverts.

• MacArthur park, SUMMER (Donna)

  • Écrit par Eugène LLEDO
  • 2 814 mots

  Un gimmick de fin l’accompagne ; il s’agit d’un dialogue entre les cuivres et un tom électronique, cousin de celui du Ring My Bell d'Anita Ward (1979). Les grands esprits du disco se retrouvent : toujours le même son de cloche.

• DANCE MUSIC

  • Écrit par Eugène LLEDO
  • 3 814 mots

  Le séquenceur permet une déstructuration de la forme couplet-refrain et un recentrage autour du gimmick*, qui est classiquement un fragment mélodique entêtant ou un effet sur le grain du son. Le timbre des voix – souvent « black » –, son phrasé, ses mélismes rappellent le funk ou le disco (Ride on Time de Black Box). Le chant, parfois androgyne, dans la lignée du groupe Imagination, n'est pas forcément prédominant.

• ARRANGEURS DE LA CHANSON FRANÇAISE

  • Écrit par Serge ELHAÏK
  • 43 604 mots
  • 3 médias

  Il les transmet le plus souvent à son ami Bob Castella, qui dirige les séances d’enregistrement du chanteur, ou dans certains cas conduit lui-même l’orchestre en séance, comme en 1968, quand il signe l’arrangement de La Bicyclette avec le célèbre gimmick (signature musicale répétitive) évoquant la mécanique d’un vélo. Dans les années 1970, il arrange aussi les premiers succès de Maxime Le Forestier, Mon frère et San Francisco.