Givre
- Nom masculin singulier
- Verbe à l'indicatif présent 1e personne du singulier
Définition
- légère couche de glace, vapeur d'eau congelée, dont un corps solide ou une surface se couvre
- dépôt cristallisé en chimie
Forme dérivée du verbe « givrer »
"givre" dans l'encyclopédie
-
PRÉCIPITATIONS, météorologie
- Écrit par Léopold FACY
- 29 067 mots
- 4 médias
Givre Le givre se forme dans des conditions assez analogues mais, bien entendu, aux températures négatives. Le givre n'est pas le gel de la rosée, c'est la condensation directe de la vapeur sous forme de glace sur la végétation ou sur les obstacles présentés par le sol. Il se traduit par le développement de formes cristallines variées, découlant du système de cristallisation de la glace par maclage, troncatures, etc.
-
HERNÁNDEZ MIGUEL (1910-1942)
- Écrit par Marie-Claire ZIMMERMANN
- 7 745 mots
Parmi les poèmes écrits en prison se trouvent la fameuse Berceuse de l'oignon (Nanas de la cebolla, 1939) écrite pour son deuxième fils, né en 1939, L'oignon est un givre dur et pauvre. Givre de tes jours et de mes nuits. Faim et oignon froid noir et givre immense et rond... et la Casida de l'assoiffé (Casida del sediento, mai 1941) : Je suis le sable du désert : désert de soif.
-
PLUTON (planète naine)
- Écrit par Véronique ANSAN
- 23 842 mots
- 8 médias
Ces reliefs sont non seulement recouverts de tholins mais aussi de givre et de neiges exotiques, c’est-à-dire non constitués de molécules d’eau (à savoir ici des neiges de méthane ou d’azote) selon l’altitude des sommets. Comme sur Terre, les couches basales des accumulations de neiges sur les sommets peuvent se transformer en glaciers qui s’écoulent ensuite dans les vallées et s’étalent en lobes à leur extrémité.
-
POWYS JOHN COWPER (1872-1963)
- Écrit par Diane de MARGERIE
- 8 957 mots
Dans Givre et Sang (Ducdame, 1925), le protagoniste s'identifie au givre, à la neige, aux brumes cimmériennes au point de se sentir détaché de tout amour et de pouvoir se réfugier dans une solitude mortelle qu'aucune femme ne parvient à peupler ni à vaincre. Mais c'est avec Wolf Solent (1929) que ce désir de fuite prend sa dimension véritable, sa puissance créatrice.
-
BROUILLARDS
- Écrit par Jean-Pierre CHALON
- 23 495 mots
- 3 médias
Cette couche, généralement assez homogène, est morphologiquement semblable au givre transparent et peut provoquer le même type de dégâts. Lorsque leur température est inférieure à 0 0C, les gouttes de bruine peuvent se congeler en l’air et arriver sur le sol sous forme de très petites particules de glace, blanches et opaques, dont le diamètre dépasse rarement un millimètre et qui ne rebondissent pas.