Glaciaire
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
- en géographie, qui appartient aux glaciers, amas considérable de glace éternelle, de neige qu'on rencontre dans les vallées de montagne
- en géologie, relatif au début de l'ère quaternaire, caractérisée par l'extension des glaciers sur de très vastes étendues
"glaciaire" dans l'encyclopédie
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GLACIAIRES PALÉOMILIEUX
- Écrit par François ARBEY
- 2 790 mots
Les critères de terrain sont les suivants : présence d'un plancher glaciaire, poli, portant des stries, avec diverses figures d'arrachement et des cannelures ; les systèmes de stries, ainsi que la profondeur de celles-ci permettent de connaître la direction des glaciers ainsi que la superposition des stades de crues ou de décrues ; les figures d'arrachement nous donnent le sens du déplacement du glacier ; existence, au niveau de ces planchers, de très vastes surfaces dites de ravinement ou encore « discordances de ravinement » mettant en contact des formations de lithologie différente ; ce sont ces discordances de ravinement qui ont été décrites les premières au sommet de l'Ordovicien saharien ; surfaces de ravinement dessinant des paléovallées glaciaires avec parfois des verrous glaciaires ; présence de roches moutonnées, qui peut indiquer le sens du déplacement du glacier ; surfaces striées glaciaires, qui devraient être distinguées des surfaces striées par des glissements de terrain, aériens ou sous-marins ; les phénomènes tectoniques produisent aussi des stries, de même que les radeaux de glace (stries glacielles se faisant sur un matériel plastique, à l'époque de la glaciation) ; déformations glacio-tectoniques (traitées par ailleurs) pouvant donner une idée des directions et du sens des glaciers ; il ne faut pas les confondre avec des plis dus aux glissements sous-marins (slumpings) ou encore avec de vrais plis tectoniques ; surfaces couvertes d'alignements, de drumlins et d'eskers ; des fentes en coin, des sols polygonaux et même des pingos, avec diaclases ferrugénisées associées, sont significatifs aussi de la ségrégation de solutions dans les sols gelés.
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ACCUMULATIONS (géologie) Accumulations continentales
- Écrit par Roger COQUE
- 27 805 mots
- 12 médias
Accumulation glaciaire et fluvio-glaciaire L'accumulation par les glaciers résulte non seulement de leur rôle en tant qu'organismes de transport, mais encore de l'intervention des volumes considérables d'eaux de fusion qu'ils fournissent saisonnièrement. Il existe donc une accumulation glaciaire et fluvio-glaciaire. L'une et l'autre capitalisent les matériaux fournis par l'ablation due aux écoulements glaciaire et fluviatile et, surtout, à l'active gélifraction (cryoclastie) qui s'exerce sur les versants des vallées montagnardes englacées, ou sur ceux des nunataks qui émergent des inlandsis.
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BALTIQUE MER
- Écrit par Jean-Pierre PINOT
- 6 907 mots
- 7 médias
La mer Baltique occupe le centre de la cuvette scandinave, où elle a remplacé une calotte glaciaire qui avait récemment fondu. Mer épicontinentale peu profonde, elle constitue l'élément le plus interne de la Méditerranée arctique. Pour les pays riverains, c'est à la fois un facteur d'adoucissement du climat et une route commerciale essentielle. Paléogéographie De toutes les mers, la Baltique est la plus jeune : lorsque la calotte glaciaire scandinave a fondu, entre 13 000 et 8 000 ans avant nous, la région qu'elle abandonnait avait été abaissée par le mouvement isostasique dû à la surcharge glaciaire.
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GLACIATION ORDOVICIENNE
- Écrit par Jean-François GHIENNE
- 5 694 mots
- 5 médias
En fait, l’extinction initiale est plus probablement liée à une première phase de déglaciation associée à un cycle glaciaire de moindre ampleur précédant et annonçant celui du maximum glaciaire. Quant à la seconde, elle débute peu avant le maximum glaciaire et ne semble donc pas uniquement liée à un processus de déglaciation. Comprendre pourquoi se développent puis disparaissent de telles masses de glaces et déterminer les liens de cause à effet entre glaciations et événements affectant la biosphère reste aujourd’hui un défi liant paléoclimatologie et paléoécologie.
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POLAIRES MILIEUX
- Écrit par Roger COQUE, François DURAND-DASTÈS et Yvon LE MAHO
- 45 685 mots
- 6 médias
Géomorphologie glaciaire L'érosion glaciaire Sur le plan de la géodynamique externe, le domaine glaciaire se caractérise par une érosion spécifique, identique quelle que soit l'époque géologique, qui se différencie nettement des érosions dues aux agents purement météorologiques. Processus morphogéniques L'écoulement glaciaire développe les processus morphogéniques spécifiques qui aboutissent à une attaque des roches du lit et au transport des moraines.