Glasnost

"glasnost" dans l'encyclopédie

• JELEV JELIOU (1935-2015)

  • Écrit par Encyclopædia Universalis
  • 1 918 mots

  Jeliou Jelev fut le fondateur, en 1989, de la première organisation dissidente bulgare, le Club de soutien à la glasnost et à la perestroïka et de l’Union des forces démocratiques (U.F.D.), parti d’opposition au P.C.B., dont il est le premier président. En juin 1990, Jelev est élu député à la Grande Assemblée nationale qui, le 1er août, l’élit à la tête de l’État.

• FETISOV SLAVA (1958- )

  • Écrit par Encyclopædia Universalis
  • 3 524 mots

  Au milieu des années 1980, Fetisov décide de profiter de l'ouverture offerte par la glasnost (transparence) plutôt que d'émigrer. Il s'oppose ainsi publiquement à son entraîneur et revendique le droit d'évoluer au sein de la N.H.L. Ces contestations lui valent d'être suspendu de l'équipe du C.S.KA. durant une année. Mais, en 1989, Fetisov est autorisé à rejoindre les New Jersey Devils, devenant ainsi l'un des premiers Soviétiques à intégrer la ligue professionnelle nord-américaine de hockey sur glace.

• IAKOVLEV ALEXANDRE (1923-2005)

  • Écrit par Cécile VAISSIÉ
  • 4 021 mots

  Il est alors le théoricien de la perestroïka, prône la glasnost (transparence) et autorise la sortie de livres et de films jusque-là interdits. Il encourage aussi l'exploration des « taches blanches » de l'histoire soviétique et il soutient l'émergence d'un État de droit, ainsi qu'une libéralisation de l'économie. En 1991, il quitte le parti et prend position contre les putschistes.

• RYBAKOV ANATOLI (1911-1998)

  • Écrit par Hélène MÉLAT
  • 4 531 mots

  Le pays, libéré par la glasnost de la chape de silence qui avait pesé sur la culture et la société, se met à lire avec frénésie, à tel point qu'un satiriste a pu dire qu'il était plus intéressant de lire que de vivre. Le grand public découvre des auteurs jusqu'alors interdits parce que exilés, dissidents ou ayant dévié de la ligne officielle, comme Rybakov.

• BERMAN LAZAR (1930-2005)

  • Écrit par Philippe DULAC
  • 4 482 mots

  Mais l’heure n’étant pas encore à la glasnost, les autorités soviétiques ne lui permirent pas d’y occuper durablement le devant de la scène. C’est à l’écart des studios et des salles de concert qu’il s’est éteint à Florence, le 6 février 2005, à la veille de ses soixante-quinze ans. Né à Leningrad le 26 février 1930, Lazar Naumovitch Berman apprend avec sa mère les rudiments du piano et se révèle aussitôt un enfant prodige.