Glissant
- Adjectif masculin singulier
- Verbe au participe présent
Définition
- qui n'adhère pas aux pieds ou aux mains
- qui se déplace de façon continue
Forme dérivée du verbe « glisser »
"glissant" dans l'encyclopédie
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GLISSANT ÉDOUARD (1928-2011)
- Écrit par Jean-Louis JOUBERT
- 6 971 mots
- 1 média
Comment ne pas situer Glissant au premier plan dans la production intellectuelle et littéraire de la fin du xxe siècle ? La lucidité et l'ampleur de sa réflexion, l'éclat et la maîtrise de sa parole poétique ont imposé l'évidence qu'il faut désormais compter avec le foyer culturel caraïbe.
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LE QUATRIÈME SIÈCLE, Édouard Glissant Fiche de lecture
- Écrit par Jean-Louis JOUBERT
- 4 343 mots
- 1 média
Tel est du moins le sens qu'Édouard Glissant (1928-2011) prête à la périphrase lorsqu'il en fait le titre du roman qu'il publie en 1964. Avec le recul du temps, Le Quatrième Siècle apparaît comme le pivot de l'œuvre protéiforme de Glissant, qui s'est développée comme un archipel foisonnant, jouant sur la diversité et le disparate, jusqu'à la somme chaotique de Tout-Monde (1993).
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PASSEPIED, danse
- Écrit par Pierre-Paul LACAS
- 823 mots
Les pieds se croisent et s'entrecroisent en glissant. Il serait d'origine bretonne (le trihory de haute Bretagne) ou auvergnate (bourrée). On le dansait déjà à Paris en 1587, dans les rues, puis à la cour au xviie siècle, enfin à l'Opéra. Campra, Destouches, Rameau, Gluck en écrivirent. Dans les suites pour clavecin ou pour orchestre, chez Bach, Couperin, Telemann, le passe-pied prend place ordinairement entre la sarabande et la gigue.
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BOSTON BERNIE (1933-2008)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 883 mots
Il s'est rendu célèbre grâce à une photographie intitulée Flower Power, réalisée le 22 octobre 1967 à Washington, lors d'une manifestation pacifiste contre la guerre du Vietnam et qui représente un manifestant glissant des fleurs dans les canons de fusil des soldats. Devenue un symbole du pacifisme, cette photo a obtenu la deuxième place au prix Pulitzer en 1967.
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LE PIANISTE (R. Polanski)
- Écrit par Jean-Pierre JEANCOLAS
- 5 691 mots
Polanski signe son picaresque en y glissant l'humour noir et l'absurde kafkaïen qui marquaient ses premiers films : le combat entre l'homme seul réduit à un fantôme barbu et la boîte de cornichons qu'il ne parvient pas à ouvrir, au début de la scène qui débouchera sur l'apparition de l'improbable officier allemand mélomane (il a existé, il a sauvé Szpilman en 1945), en fournit un bon exemple.