Glomus

"glomus" dans l'encyclopédie

• HEYMANS CORNEILLE JEAN-FRANÇOIS (1892-1968)

  • Écrit par Samya OTHMAN
  • 1 281 mots

  Il met en évidence l'existence de chimiorécepteurs dans le glomus caroticum, et révèle la fonction de cette zone du sinus carotidien restée jusqu'ici mystérieuse. Les connaissances considérables acquises grâce aux travaux des Heymans, ont valu à Corneille Heymans le prix Nobel de physiologie ou médecine en 1938.

• RESPIRATOIRE (APPAREIL) Physiologie

  • Écrit par Roland LEFRANÇOIS et Encyclopædia Universalis
  • 25 902 mots
  • 2 médias

  Ce stimulus, qui est reconnu uniquement par un chémorécepteur artériel, comme le glomus carotidien – un petit organe sensoriel sous forme d’amas cellulaires ; localisé au voisinage de la carotide –, intervient surtout lors d’un séjour à haute altitude, ou lorsqu’une hypoxie survient pour des raisons pathologiques. Stimulus CO2 Le stimulus CO2 est la pression partielle de CO2 du sang artériel (pCO2).

• BULBE RACHIDIEN

  • Écrit par Paul LAGET
  • 22 525 mots
  • 5 médias

  Ceux-ci sont sensibles, au niveau du glomus carotidien, à l'augmentation du taux de CO2 sanguin et, au niveau de la crosse aortique, à la baisse du taux d'oxygène. Les influx nerveux émis par ces chémorécepteurs gagnent le bulbe par le X et le nerf de Hering (branche du IX). Le contrôle bulbaire de la respiration sera étudié plus en détail dans l'article correspondant.

• OREILLE HUMAINE

  • Écrit par Marcel AUBRY, Bernard MEYER et Michel NEVEU
  • 32 853 mots
  • 5 médias

  Les tumeurs Les tumeurs de l'oreille moyenne sont rares ; une forme particulière est le glomus jugulaire, bénin, mais grave par sa localisation et sa constitution favorisant les hémorragies. Les lésions chroniques tympano-ossiculaires Les lésions chroniques tympano-ossiculaires se manifestent essentiellement par une baisse de l'audition à type de surdité de transmission, avec conduction osseuse peu ou pas altérée.

• NEUROVÉGÉTATIF SYSTÈME

  • Écrit par Paul DELL
  • 84 551 mots
  • 20 médias

  Les centres respiratoires bulbaires sont directement sensibles aux variations de pCO2 ; des chémorécepteurs périphériques (glomus carotidien et glomus aortique) renseignent les centres sur les pressions partielles d'O2 et de CO2. Les messages qui en émanent sont d'autant plus intenses que la pO2 est basse et que la pCO2 est élevée. L'activité des centres respiratoires dépend de ces indications et est ajustée de façon à produire une ventilation pulmonaire et donc des échanges entre les gaz alvéolaires et le sang pulmonaire, de façon à satisfaire les besoins en O2 de l'organisme et à rejeter le CO2 formé.