Glotte
- Nom féminin singulier
Définition
- dans l'Antiquité, orifice du larynx
"glotte" dans l'encyclopédie
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GLOTTE COUP DE, phonétique
- Écrit par Louis-Jean CALVET
- 460 mots
Le coup de glotte, noté en phonétique [ ?], peut être un phonème. C'est par exemple le cas en allemand (à l'initiale du mot Ende), en arabe (où le coup de glotte porte, dans l'alphabet, le nom de hamza) et en danois (où le coup de glotte, moins appuyé que dans les deux exemples précédents, porte le nom de stød).
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OCCLUSIVE CONSONNE
- Écrit par Georges BOULAKIA
- 2 505 mots
L'occlusion la plus antérieure est celle qui est provoquée par la fermeture des deux lèvres (consonne occlusive bilabiale [p] ou [b]) ; la plus postérieure est celle qui est provoquée par l'accolement des deux cordes vocales, c'est-à-dire la fermeture brusque de la glotte (consonne occlusive glottale ou coup de glotte, transcrit ?). Entre ces deux positions extrêmes, il y a une infinité de possibilités : une partie de la langue (pointe, dos ou base) vient s'articuler, c'est-à-dire s'appliquer contre une zone de la paroi supérieure du chenal buccal : dents, alvéoles, palais, voile, luette.
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PHONOLOGIE ARTICULATOIRE
- Écrit par Ioana CHITORAN et Pierre HALLÉ
- 5 717 mots
- 2 médias
Par exemple, pour la syllabe /mit/ (mythe ou mite), les gestes pour /m/ débutent en phase avec celui pour /i/ ; les gestes pour /t/ (ouverture-fermeture de glotte et occlusion dentale) débutent sur la fin du geste vocalique (antiphase). Les représentations de la phonologie articulatoire, abstraites et discrètes, sont aussi ouvertes à une modulation quantitative correspondant aux variations accentuelles et de débit de parole.
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DÉGLUTITION
- Écrit par Didier LAVERGNE
- 969 mots
Ceux-ci commandent la musculature pharyngée par l'intermédiaire du nerf glossopharyngien et provoquent la fermeture de la glotte grâce à des rameaux moteurs du nerf pneumogastrique. L'œsophage, resté béant, reçoit donc les matières dégluties. On appelle « fausse route » les incidents qui troublent l'acte physiologique normal de déglutition en provoquant le passage du contenu buccal soit dans les fosses nasales, soit dans les voies respiratoires.
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HOQUET
- Écrit par Didier LAVERGNE
- 987 mots
Contraction spasmodique et rythmique du diaphragme associée à celle des muscles constricteurs de la glotte, le hoquet constitue un réflexe qu'on peut inhiber, lorsque sa cause est bénigne, en faisant faire au patient une déglutition très lente en apnée. Mais le hoquet est, dans certains cas, un signe révélateur qui traduit des lésions diverses. Ce sont parfois des atteintes neurologiques (syndrome de compression intracrânienne, encéphalite) ou toxiques (urémie, alcoolémie).