Gluckiste
- Nom singulier invariant en genre
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
Employé comme adjectif
- relatif à Cristoph Willibald Gluck, compositeur allemand (1714-1787)
Employé comme nom
- adepte ou disciple de la manière de Gluck
"gluckiste" dans l'encyclopédie
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GLUCKISTES & PICCINNISTES QUERELLE ENTRE
- Écrit par Marc VIGNAL
- 3 480 mots
- 1 média
La querelle des gluckistes et des piccinnistes se déroule pour l'essentiel à Paris de 1776 à 1779, et oppose moins les compositeurs Gluck et Piccinni, entraînés dans cette galère à leur corps défendant et dont les relations personnelles restent cordiales, que leurs partisans respectifs, et ce pour des motifs où la musique n'est pas, et de loin, seule en cause.
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Orfeo ed Euridice, GLUCK (Christoph Willibald von)
- Écrit par Alain FÉRON
- 3 905 mots
Wagner saura tirer les leçons de cette réforme gluckiste. Sujet L'histoire d'Orphée et d'Eurydice a été débarrassée par Calzabigi de son contenu mythologique et ramenée à ses données essentielles. Il n'y a plus qu'un seul héros, Orphée, et une seule idée dramatique, la puissance de l'amour. Le célèbre lamento d'Orfeo «Che farò senza Euridice ?» figure dans l'avant-dernière scène du troisième acte.
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GLUCK CHRISTOPH WILLIBALD VON (1714-1787)
- Écrit par Michel NOIRAY
- 15 639 mots
- 2 médias
La « réforme » gluckiste de l'opéra italien, dont les œuvres les plus représentatives sont Orfeo ed Euridice et Alceste, doit son importance tout autant à l'originalité d'un style musical énergique et grandiose qu'à ses liens directs avec l'esthétique des Lumières telle qu'elle s'est exprimée à Paris dans les années 1750, puis à Vienne, à la cour de l'impératrice Marie-Thérèse.
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ORFEO ED EURIDICE (C. W. von Gluck)
- Écrit par Denis MORRIER
- 7 429 mots
Les grandes lignes de la réforme gluckiste, qui allait trouver son plein achèvement dans Alceste (1767) et les deux Iphigénie – Iphigénie en Aulide, 1774 ; Iphigénie en Tauride, 1779 –, apparaissent ici pour la première fois : – abandon du recitativo secco au profit d'un discours orchestral continu, chargé de souligner le texte, de peindre les sentiments et de rendre sensible le non-dit ; – abandon du style figuratif hérité de l'esthétique baroque ; la musique n'illustre plus les mots, elle se libère de leur emprise pour offrir une peinture plus large des sentiments, de la psychologie des personnages, des situations dramatiques ; la représentation « vraisemblable » des passions fait place à la « vérité dramatique » ; – apparition d'une nouvelle forme de vocalité ; Gluck se détourne de la virtuosité d'agilité et privilégie un style syllabique plus intelligible, à la dynamique plus large.