Glyptique
- Nom féminin singulier
Définition
- art de graver les pierres fines
"glyptique" dans l'encyclopédie
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GLYPTIQUE
- Écrit par Mathilde AVISSEAU et Josèphe JACQUIOT
- 29 192 mots
- 3 médias
L'ensemble des œuvres de la glyptique créto-mycénienne témoigne du degré de perfection auquel les lithoglyphes sont parvenus, notamment dans le traitement des animaux. La glyptique étrusque Bien que l'Étrurie ait possédé des ateliers de graveurs, la glyptique étrusque fut un art d'importation par la matière (agate, cornaline, calcédoine et sardoine), la forme (le scarabée) et le style des pierres gravées.
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CAMÉES
- Écrit par Josèphe JACQUIOT
- 14 300 mots
- 2 médias
Depuis le xixe siècle, le goût du grand public s'étant détaché de cette forme d'art, la gravure en pierres fines ne connaît plus cet engouement qui s'était manifesté pour la glyptique dans l'Antiquité, à la Renaissance et sous Louis XV. Cependant, après Jacques Guay, quelques artistes ont perpétré l'art de la glyptique, tant en ce qui concerne la gravure des pierres fines, en creux, que l'art des camées proprement dits.
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INTAILLE
- Écrit par Catherine ARMINJON
- 1 382 mots
, ce qui laisse penser qu'on en fabriqua assez peu à cette époque ; à la Renaissance au contraire la glyptique retrouva un essor considérable.
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THÉOPHILE LE MOINE (XIIe s.)
- Écrit par Danielle GABORIT-CHOPIN
- 1 722 mots
Le troisième livre, de loin le plus important, concerne les arts du métal, le travail du cuivre, du fer, de l'argent et de l'or, les techniques de l'émail, l'exécution des vases liturgiques et des instruments de musique ; la sculpture sur ivoire et la glyptique sont également évoquées. On a tenté de deviner la personnalité de Théophile à partir de son œuvre : on sait que Théophile, de son vrai nom Rogerus, était moine, sans doute bénédictin, et prêtre, qu'il vivait dans le nord-est de la Germanie, durant la première moitié du xiie siècle, peut-être en relation avec le milieu de la cour impériale.
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ISOCÉPHALIE RÈGLE D'
- Écrit par Gilbert-Charles PICARD
- 1 921 mots
La règle d'isocéphalie est appliquée dans l'art sumérien, en particulier dans la glyptique et, avec plus ou moins de rigueur, dans la plupart des arts de la Mésopotamie ancienne, chez les Hittites et dans la Perse achéménide. On la trouve aussi en Égypte, mais elle y connaît beaucoup d'exceptions. Elle est généralement respectée en Grèce jusqu'à la fin du vie siècle, tant dans la peinture que dans la sculpture en relief.