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Gnomique

  • Adjectif singulier invariant en genre

Définition

  1. qui énonce des lois morales sous forme de proverbes

"gnomique" dans l'encyclopédie

  • GNOMIQUE POÉSIE

    • Écrit par Véronique KLAUBER
    • 1 473 mots

    Ce recueil de proverbes débute par une étude de l'auteur portant sur la forme et la fonction de la littérature gnomique, qui en assure l'intérêt jusqu'à nos jours. Le dernier représentant sérieux du genre fut Pibrac qui écrivit ses Quatrins moraux de 1574 à 1576. Boissonnade compose le Recueil des poëtes gnomiques en 1823.

  • DIDACTIQUE POÉSIE

    • Écrit par Bernard CROQUETTE
    • 2 915 mots

    On trouvera encore chez les Grecs, outre les apologues d'Ésope qui se rattachent très nettement au genre didactique, une poésie gnomique (Solon), une poésie philosophique (Xénophane, Parménide, Empédocle), une poésie astronomique et météorologique (Les Phénomènes et Les Pronostics d'Aratos). Mais c'est la littérature latine qui a donné les grands chefs-d'œuvre de la poésie didactique : le De natura rerum de Lucrèce, exposé de la doctrine d'Épicure, les Géorgiques de Virgile, consacrées aux travaux des champs et destinées à encourager un retour à la terre, l'Art poétique d'Horace, L'Art d'aimer d'Ovide.

  • ASPECT, grammaire

    • Écrit par Catherine TRESSON
    • 1 698 mots

    Ainsi, l'aoriste grec, qui est un ponctuel, a ordinairement valeur de passé, et dans son aspect il neutralise l'opposition entre les bornes chronologiques du procès : c'est pourquoi on peut lui trouver la valeur gnomique (notion envisagée indépendamment de son début et de sa fin, d'où fait général). En français, la plupart des énoncés sont ambigus, hors l'opposition accompli/non accompli et demandent à être explicités par des adverbes ou des contextes qui soulignent le rapport subjectif du locuteur au procès qu'il énonce.

  • THÉOGNIS DE MÉGARE (2e moitié VIe s. av. J.-C.)

    • Écrit par Dominique RICHARD
    • 1 870 mots

    Ainsi, l'œuvre de Théognis de Mégare, écrite en dialecte ionien, est la plus considérable de la poésie dite gnomique, c'est-à-dire la poésie morale de maximes. Cependant, s'il passe pour un écrivain didactique, Théognis n'est pas un faiseur de maximes : le recueil de quatorze cents vers qu'on possède de lui est en fait un choix de morceaux destinés à la jeunesse et contenant surtout des maximes de morale.

  • MAXIME

    • Écrit par Jean MARMIER
    • 1 888 mots

    Le relief obtenu par la grande concision et l'emploi des figures dans un énoncé moral de portée générale a toujours été recherché, pour s'imposer à l'attention et à la mémoire, par le genre gnomique ; et ce genre s'insinue dans tous les autres. Au xvie siècle, les auteurs tragiques qui signalent par des guillemets leurs vers-proverbes font figure d'ancêtres de La Rochefoucauld plus encore que Pibrac avec ses Quatrains.

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