Gnostique
- Nom masculin singulier
- Adjectif masculin singulier
Définition
Employé comme adjectif
- en religion, relatif aux doctrines d'un ensemble de sectes religieuses pendant les premiers siècles de notre ère, à la connaissance ésotérique parfaite et initiatique contenant toutes les connaissances sacrées
Employé comme nom
- adepte d'une de ces sectes
- fondateur d'une doctrine secrète de salut.
"gnostique" dans l'encyclopédie
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PHILIPPE ÉVANGILE DE
- Écrit par Jean HADOT
- 2 242 mots
Il convient plutôt de dissocier le livre trouvé à Nag Hammadi de celui que cite Épiphane, à moins d'admettre que ce dernier en ait connu une forme beaucoup plus « gnostique » que celle que l'on possède.
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GNOSTICISME
- Écrit par Pierre HADOT et Michel TARDIEU
- 58 432 mots
La phénoménologie de la conscience gnostique a été décrite de manière excellente par H.-C. Puech. Le sentiment fondamental du gnostique consiste à se sentir « étranger » au monde. Il éprouve sa situation d'être-au-monde comme anormale, comme violente : le corps, le monde sensible sont une prison, un lieu dominé par le mal et les passions. Le gnostique a l'impression d'être dans une prison dont les limites sont au-delà du monde stellaire.
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PLÉRÔME
- Écrit par Henry DUMÉRY
- 2 209 mots
Basilide, gnostique alexandrin (iie s.), fait du plérôme le monde de l'Esprit pur (qu'il subordonne à un dieu-qui-n'est-pas, à un absolu placé au-dessus de la catégorie de l'être).
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JEAN LIVRE SECRET DE
- Écrit par Michel PEZIN
- 1 773 mots
C'est dans cette seconde partie, qui est un commentaire du chapitre i de la Genèse, qu'intervient le plus l'optique gnostique, notamment à propos de la chute d'Adam et d'Ève qui mangent de l'arbre (c'est-à-dire « la gnose »). L'ouvrage se termine par la déclaration du Christ, envoyé pour sauver l'humanité, ce dont il s'acquitte en rappelant à celle-ci son origine lumineuse et céleste où elle doit revenir.
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FĀṬIMA (VIIe s.)
- Écrit par Roger ARNALDEZ
- 2 433 mots
Fāṭima entre dans un vaste système de cosmologie gnostique, où sa signification d'archétype éclipse sa réalité historique. Elle représente la Femme éternelle, « mère de son père », l'éternel féminin de Goethe, auquel est suspendu le salut de l'humanité et même du monde entier, par la vertu du pur amour.