Goethéenne
- Adjectif féminin singulier
Définition
- relative à Goethe, écrivain allemand (1749-1832)
"goethéenne" dans l'encyclopédie
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ITTEN JOHANNES (1888-1967)
- Écrit par Yve-Alain BOIS
- 3 539 mots
Sur la couleur, on lui doit de nombreuses recherches, commencées au Bauhaus et terminées ensuite, qui pour être empiristes (dans la tradition goethéenne) n'en sont pas moins intéressantes : études de contrastes (d'intensité lumineuse, de quantité, de clair-obscur). Ces idées ont été exposées dans L'Art de la couleur (Kunst der Farbe, 1961). Mais, en 1923, la métaphysique dont Itten baigne son enseignement ne convenant plus au Bauhaus (c'est l'époque du slogan de Gropius : « Art et technique : nouvelle unité »), Itten quitte Weimar.
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CARUS CARL GUSTAV (1789-1869)
- Écrit par Paul-Henri BIDEAU
- 5 346 mots
La clef de ce passage est donnée dans la notion d'inconscient que Carus élabore dans la ligne du premier Schelling, et surtout par une extension de la notion goethéenne de métamorphose. Sensible dès les Leçons de psychologie (1831), le passage est accompli dans son œuvre maîtresse Psyché (1846 ; rééd. 1851), tandis que dans son Goethe (1843) Carus applique son anthropologie à la compréhension du processus de création dans la biographie d'une grande individualité.
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LE DÉCLIN DE L'OCCIDENT, Oswald Spengler Fiche de lecture
- Écrit par Éric LETONTURIER
- 6 826 mots
- 1 média
Conçu dès 1914, dans ses grandes lignes, l'ensemble – inspiré tant par la philosophie goethéenne des formes et le pessimisme nietzschéen que par l'organicisme, le darwinisme social, le romantisme politique de Burke et la périodisation retenue par certains historiens de l'art du début du xxe siècle (Wölflin, Worringer) – se rapporte à la généalogie du pangermanisme en faisant écho aux velléités idéologiques du peuple allemand et à son glissement insidieux vers le régime nazi.
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STIFTER ADALBERT (1805-1868)
- Écrit par Jean-Louis BANDET
- 6 807 mots
Accident ou suicide ? Entre la terreur et la paix goethéenne Influencée surtout par la préface des Bunte Steine, dans laquelle Stifter définit ce qu'il appelle la « douce loi » de l'histoire selon laquelle les événements infimes de la vie quotidienne sont plus importants que les révolutions politiques et sociales, négligeant la valeur d'actualité de ces lignes écrites après la révolution de 1848, la critique a longtemps vu en Stifter, pour l'en louer ou lui en tenir rigueur, l'image parfaite d'une pensée autrichienne immobiliste, abîmée dans l'adoration de l'ordre divin du monde.
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SCHUBERT FRANZ (1797-1828)
- Écrit par Brigitte MASSIN
- 16 892 mots
Dans un tel univers, la formule goethéenne « au commencement était l'action » (devise éminemment mozartienne ou beethovénienne) perd son sens au profit de : « Au commencement était le rêve. » L'impulsion créatrice ne vise pas à inciter à une transformation inutile et promise à l'échec, mais elle tend à valoriser le rêve qui seul compensera et dépassera un état de fait dont aucune rébellion n'a de chance de venir à bout.