Gonadotrope
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
- en biologie, qui agit sur les glandes sexuelles, les gonades
"gonadotrope" dans l'encyclopédie
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KNOBIL ERNST (1926-2000)
- Écrit par Jean-Didier VINCENT
- 4 265 mots
Son œuvre scientifique est tout entière consacrée à l'endocrinologie et à la neuroendocrinologie des axes corticotrope (hormones corticosurrénaliennes), somatotrope (hormones de croissance) et gonadotrope (hormones sexuelles). Dans ce dernier domaine, sa contribution offre une des découvertes majeures de la physiologie du xxe siècle : la pulsatilité circhorale (environ 1 heure) de la libération de l'hormone hypothalamique gonadotrope.
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HYPOPHYSE ou GLANDE PITUITAIRE
- Écrit par Jacques DECOURT et Encyclopædia Universalis
- 36 199 mots
- 4 médias
La thyroïde est la plus résistante, mais les corticosurrénales et les gonades voient leur sécrétion extrêmement réduite, ce qui se traduit par une disparition presque complète des 17-cétostéroïdes et des 17-hydroxycorticostéroïdes, la baisse du cortisol plasmatique, la disparition de toute activité gonadotrope dans les urines. En principe, les gonades et les surrénales peuvent être réactivées par l'administration de gonadotrophine et de corticotrophine.
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HORMONES
- Écrit par Jacques DECOURT, Yves-Alain FONTAINE, René LAFONT, Jacques YOUNG et Encyclopædia Universalis
- 78 989 mots
- 11 médias
Chez l'homme, l'hormone gonadotrope LH prend le nom de ICSH (interstitial cells stimulating hormone) ; elle maintient la trophicité des cellules interstitielles du testicule (cellules de Leydig) et stimule à leur niveau la sécrétion de testostérone et d'estrogènes. Le relâchement des hormones gonadotropes dans la circulation est sous le contrôle des centres hypothalamiques par l'intermédiaire des releasing factors FSH-RF et LH-RF, dont la mise en jeu complexe assure la rythmicité des fonctions ovariennes.
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PARAPHILIES ET TROUBLES PARAPHILIQUES
- Écrit par Florence THIBAUT
- 35 474 mots
Des perturbations hormonales de l’axe gonadotrope ont été recherchées, sans réel succès. Certains neurotransmetteurs comme la sérotonine sont étudiés, du fait de leurs propriétés inhibitrices sur la sexualité. En outre, des dysfonctionnements des circuits cérébraux fronto-temporaux ont été objectivés, mais jusqu’à maintenant leur spécificité n’est pas jugée suffisante pour contribuer au diagnostic de paraphilie et, moins encore, à l'évaluation du risque de récidive.
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SEXUALISATION, biologie
- Écrit par Jacques DECOURT, Jean-Marc LOBACCARO, Étienne PATIN, Lluis QUINTANA-MURCI et Charles SULTAN
- 77 369 mots
- 2 médias
Dans le contexte de la fonction biologique fondamentale qu'est la reproduction (étudiée par ailleurs dans cet ouvrage de façon autonome), la sexualisation représente le mécanisme qui est à l'origine de la dichotomie phénotypique consubstantielle la reproduction sexuée. Il s'agit en effet des causes et des modalités de la différenciation sexuelle qui marque, dans une espèce animale, chaque individu soit du type masculin, soit du type féminin.