Gonococcie
- Nom féminin singulier
Définition
- en médecine, infection due à la présence de gonocoques
"gonococcie" dans l'encyclopédie
-
GONOCOQUE ET GONOCOCCIES
- Écrit par Chantal GUÉNIOT
- 7 784 mots
- 1 média
Le gonocoque est la seconde cause d’infection bactérienne sexuellement transmissible après Chlamydiae trachomatis. Chez l’homme, l’infection se manifeste le plus souvent de manière bruyante par une inflammation de l’urètre (urétrite), responsable d’un écoulement de pus à l’extrémité de la verge et de brûlures lors des mictions. Chez la femme, l’infection n’entraîne le plus souvent aucun symptôme, mais peut avoir des conséquences sur la fertilité à long terme.
-
MST (maladies sexuellement transmissibles)
- Écrit par Michel POITEVIN et André SIBOULET
- 20 031 mots
Aspects cliniques typiques La gonococcie se présente de façon très différente chez l'homme et chez la femme. Gonococcie masculine Chez l'homme, la gonococcie est essentiellement localisée au niveau de l'urètre. Au début d'une urétrite aiguë, le malade se plaint pendant un temps très variable (de quelques heures à deux jours) de démangeaisons au niveau du méat (extrémité de la verge), tandis qu'un suintement apparaît, entraînant une sensation de brûlure au moment des mictions, d'où le nom populaire de « chaude-pisse » donné à cette maladie.
-
ÉRYTHÈME NOUEUX
- Écrit par Pierre de GRACIANSKY
- 1 795 mots
D'autres infections sont plus rarement en cause : mélitococcie, typhoïde, gonococcie, exceptionnellement syphilis secondaire et, plus récemment décrite, l'infection causée par Yersinia enterocolitica. Au cours de la lèpre, c'est une manifestation fréquente de la « réaction lépreuse ». Enfin, certains érythèmes noueux ont une cause toxique : les sulfathiazols, certains sulfamides retard, plus rarement les iodures, le brome, l'antipyrine en sont les agents déclenchants.
-
VAGINITE
- Écrit par Jules SCEMLA
- 4 192 mots
La leucorrhée, jaune et parfois verdâtre (en cas de gonococcie), s'accompagne d'un léger prurit, signe révélateur qui inquiète les parents et les décident à faire examiner leur enfant. L'examen bactériologique révèle une flore microbienne banale (staphylocoques, colibacilles, entérocoques), sans aucun signe bactériologique de pathogénicité. On trouve rarement le gonocoque de Neisser, sauf s'il s'agit d'une contamination familiale.
-
ŒIL HUMAIN
- Écrit par Jean-Antoine BERNARD et Guy OFFRET
- 61 273 mots
- 13 médias
Les causes des uvéites sont très nombreuses : syphilis, tuberculose, gonococcie, infection locale (notamment sinusite, infection dentaire), rhumatisme, toxoplasmose et autres parasitoses, traumatisme, corps étrangers intraoculaires, réaction aux anticorps (par exemple aux protéines du cristallin), etc. Dans la majorité des cas, la cause n'est cependant pas trouvée.