Gonocoque
- Nom masculin singulier
Définition
- en médecine, bactérie en forme de diplocoque, agent de la blennorragie, infection génitale
"gonocoque" dans l'encyclopédie
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GONOCOQUE ET GONOCOCCIES
- Écrit par Chantal GUÉNIOT
- 7 784 mots
- 1 média
Bien que moins fréquentes qu’il y a trente ans, les infections par le gonocoque reviennent sur le devant de la scène ; on enregistre une augmentation continue du nombre de cas diagnostiqués depuis une quinzaine d’années. Une infection bactérienne sexuellement transmissible Le gonocoque a été isolé en 1879 par le bactériologiste allemand Albert Neisser, qui lui a donné son nom scientifique : Neisseria gonorrhoeae.
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VAGINITE
- Écrit par Jules SCEMLA
- 4 192 mots
On trouve rarement le gonocoque de Neisser, sauf s'il s'agit d'une contamination familiale. Enfin, on trouve parfois des œufs d'oxyure, très rarement des champignons ou des trichomonas. Le traitement fait appel à une désinfection locale avec des savons acides, des bains de siège avec des antiseptiques légers et des instillations par l'orifice hyménéal de solution d'antibiotiques surtout dans les formes à gonocoque.
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MST (maladies sexuellement transmissibles)
- Écrit par Michel POITEVIN et André SIBOULET
- 20 031 mots
À côté de la blennorragie gonococcique due à un microbe spécifique, le gonocoque (Neisseria gonnorrheae, décrit très nettement en 1879 par le médecin allemand Alfred Neisser dans le pus provenant d'un écoulement de l'urètre et dans le pus oculaire), il existe des blennorragies non gonococciques. Ces dernières peuvent avoir pour cause des parasites, des champignons, des germes divers autres que le gonocoque et même des virus.
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LEUCORRHÉES
- Écrit par Paul-François LEROLLE
- 2 706 mots
Chez la femme en activité sexuelle, la découverte de gonocoques, de trichomonas ou de mycoses devra indiquer le traitement systématique du partenaire, ne serait-ce que préventif, avec contrôle bactériologique obligatoire, si le gonocoque est en cause.
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MÉNINGOCOQUE
- Écrit par Jacques BEJOT
- 3 352 mots
Bactérie pathogène pour l'homme, responsable de la méningite cérébro-spinale, le méningocoque, Neisseria meningitidis, découvert par Weichselbaum en 1887, est un diplocoque ayant l'aspect de deux grains de café opposés par leur face plane (aspect voisin du gonocoque, dont il est un proche parent). Le caractère Gram négatif est essentiel pour caractériser ce germe.