Gonopore
- Nom masculin singulier
Définition
- en zoologie, orifice d'un conduit génital
"gonopore" dans l'encyclopédie
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MYRIAPODES
- Écrit par Jean-Marie DEMANGE
- 36 696 mots
- 4 médias
On sait aujourd'hui que la position progonéate du gonopore est secondaire, au moins chez les Symphyles : Hanseniella agilis est d'abord opisthogonéate, puis devient progonéate par développement de gonoductes d'origine ectodermique. Cette position du gonopore serait une adaptation secondaire à l'anamorphose (Tiegs) ; elle n'aurait donc pas de valeur phylétique.
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ACARIENS
- Écrit par Jean-Louis CONNAT et Gabriel GACHELIN
- 36 466 mots
- 4 médias
En revanche, il devient possible si on applique sur le gonopore des extraits obtenus à partir des conduits génitaux amputés. Les molécules responsables pourraient être des acides gras saturés à longue chaîne (acides gras myristique, palmitique et stéarique), mais aussi des stéroïdes. En effet, de la 20-hydroxyecdysone déposée sur le gonopore induit le comportement d'accouplement et provoque une réponse électrophysiologique au niveau de récepteurs gustatifs situés sur les chélicères des mâles.
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ÉCHINODERMES
- Écrit par Geneviève TERMIER, Henri TERMIER et Andrée TÉTRY
- 36 592 mots
- 9 médias
On y reconnaît plusieurs ouvertures, en plus d'un gonopore et d'un hydropore, mais des canaux ambulacraires très restreints. L'ouverture principale semble être le plus souvent l'anus, couvert d'une pièce operculaire chez les Cincta (Cambrien moyen), sorte de sphincter chez les Stylophora et les Soluta. Une première difficulté a été de trouver l'ouverture buccale.
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INSECTES
- Écrit par René LAFONT et Jean-Yves TOULLEC
- 70 860 mots
- 36 médias
Chez la femelle, le gonopore s'ouvre sur le huitième segment. Les genitalia forment un ovipositeur (structure impliquée dans le dépôt des œufs). Chez certaines espèces d'insectes, cette structure est transformée en un organe de forage ou tarière. L'ovipositeur peut être constitué par des appendices portés par les segments 8 et 9 (type appendiculaire).